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Bienvenue au pays de Napoleon et de ses contemporains, vous apprendrez surement bien des choses interressantes sur les empereurs Napoléon Ier et Napoléon III et sur la famille Bonaparte, de ce qu'il reste de ces empires Français au XXIème siècle...

LA BATAILLE DES ARAPILES (ESPAGNE)

La bataille des Arapiles, appelée bataille de Salamanque par les Britanniques, fut livrée le 22 juillet 1812 aux Arapiles près de Salamanque, entre les troupes françaises commandées par Auguste Marmont et les troupes britanniques, espagnoles et portugaises sous le commandement de Arthur Wellesley, duc de Wellington.
Les pertes ont été de 3 129 Britanniques et 2 038 Portugais contre environ 13 000 Français. On a dit que Wellington avait défait une armée de 40 000 hommes en 40 minutes. La conséquence a été que son armée a pu avancer et libérer Madrid, mais seulement deux mois plus tard.
La bataille a eu lieu après une période de six semaines éprouvantes pour Wellington. Son avancée dans l'Espagne centrale au printemps 1812 avait été bloquée par l'armée de Marmont. Par des marches rapides et des manœuvres sans pertes, Marmont a fait maintenu la menace sur les lignes d'approvisionnement de Wellington. Wellington avait finalement décidé de retirer son armée au Portugal. Soudain, il observe que Marmont a fait l'erreur tactique de séparer son flanc gauche du corps principal. On raconte que Wellington a jeté le poulet qu'il était en train de manger en criant « By God, that will do! ». Il ordonne immédiatement que la partie principale de son armée attaque l'aile gauche isolée.
La bataille a été une succession d'attaques en ordre oblique; elle a été engagée par la brigade de cavalerie des Portugais et la 3e division de Pakenham; elle a été poursuivie par la cavalerie lourde des Britanniques et les 4e, 5e et 6e divisions. L'aile gauche française était anéantie. Par chance pour les alliés, à la fois Marmont et le commandant en second étaient blessés par un shrapnel dans les premières minutes de l'engagement. La confusion dura jusqu'à ce que Clausel, troisième en ancienneté, assure le commandement et ordonne une contre-attaque de la part du corps principal français vers le centre des Alliés déployés. Il a été sur le point de réussir jusqu'à ce que Wellington envoie à propos des renforts.
La victoire a été amoindrie par la faute des troupes espagnoles qui auraient dû garder la route cruciale permettant de se dégager par le pont à Alba de Tormes. Cela a peut-être été dû à une mauvaise communication entre les commandements espagnols et britanniques. La poursuite pour capturer l'armée française en fuite échoua. Cependant, on a vu la cavalerie allemande de Wellington accomplir l'exploit éblouissant de « briser le carré » et de transpercer un groupe français d'infanterie placé en arrière garde, exploit qu'ils ont pu accomplir deux fois en quelques minutes.
La bataille a établi la réputation de Wellington comme un général offensif. « Il manœuvre comme Frédéric le Grand, en ordre oblique », a écrit le général Foy, un auteur connu de mémoires sur la Guerre d'Espagne. La perte de Madrid durant deux affaiblit considérablement le gouvernement pro-napoléonien de Joseph Bonaparte, placé sur le trône d'Espagne par son frère.

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