Bienvenue au pays de Napoleon et de ses contemporains, vous apprendrez surement bien des choses interressantes sur les empereurs Napoléon Ier et Napoléon III et sur la famille Bonaparte, de ce qu'il reste de ces empires Français au XXIème siècle...
La bataille de Toulouse s'est déroulée le 10 avril 1814, de 6 heures à 21 heures, et opposa les troupes de l'armée impériale de Napoléon Ier aux troupes de la coalition anglo-hispano-portugaise, se soldant par la victoire des alliées, la bataille a été livrée sur le seul territoire de la commune de Toulouse.
Après la défaite de la dure guerre d’Espagne (1808-1813) menée par Napoléon Ier, l’armée française dut se replier de l’autre côté des Pyrénées ce qui constitua un terrain favorable aux Anglais.
Le 24 mars 1814 le Maréchal Nicolas Jean de Dieu Soult (Duc de Dalmatie) arrive à Toulouse après avoir été chassé d’Espagne par l’armée anglo-hispano-portugaise commandée par le Maréchal Duc de Wellington (qui deviendra Prince de Waterloo). Soult décide de mettre la ville en état de défense. Mais les paysans, anti-bonapartistes et effrayés, refusent de donner de la nourriture aux soldats et de fortifier la ville. Wellington essaie de contourner la ville pour interdire aux troupes de Soult une retraite vers Narbonne. Wellington laisse un corps d’armée à St Cyprien et le reste de ses troupes vers Merville où, elles franchissent la Garonne. Le dimanche 10 avril 1814 jour de Pâques la bataille s’engage. Les Anglais attaquent Saint-Cyprien, mais sont arrêtés aux allées Charles-de-Fitte. Les Écossais attaquent les Ponts-Jumeaux qui sont défendus par 300 soldats et 5 canons –c’est un nouvel échec-; de plus les Espagnols échouent eux aussi au pont Matabiau et à Jolimont. L’armée anglaise arrive toutefois à rejoindre la route de Castres malgré l’inondation de l’Hers et attaque en donnant l’assaut à la redoute de la Sipière. Soult envoie des renforts tel le général Taupin qui est tué à Jolimont; ce qui permet à Wellington d’occuper Jolimont.
Dans la nuit du 11 au 12, selon un plan magistral, Soult évacue la « ville rose ». Le 12, Wellington entre triomphalement dans Toulouse, acclamé par les royalistes comme un libérateur. L’année suivante, Napoléon Ier revient à Toulouse et ne provoque aucun trouble, mais après la défaite de Waterloo (18 juin 1815), les « Verdets » (ultraroyalistes, habillés de vert) exercent une « Terreur blanche » contre les bonapartistes. Le général Ramel à qui ils ne pardonnent pas d’avoir accepté un commandement de Napoléon lors de son retour est sauvagement assassiné le 15 août 1815.