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26 juillet 2007 4 26 /07 /juillet /2007 18:30
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En janvier 1760, Christophe-Philippe Oberkampf, né le 11 juin 1738 à Wiesenbach en Allemagne, mort le 6 octobre 1815 à Jouy-en-Josas (aujourd'hui dans les Yvelines), était un industriel allemand naturalisé français.Il s’installe à Jouy-en-Josas.
Il choisit ce lieu situé près de Versailles et de sa Cour, en bordure de la Bièvres, cours d’eau qui alimente déjà la célèbre Manufacture des Gobelins, il imprime le 1er mai 1760, dans sa maison du pont-de-Pierre, sa première toile dite « de Jouy ».
La fabrication se fait de main d’ouvrier, celui-ci utilise l’impression « à la planche ». La technique consiste à reproduire sur une toile tendue, un motif gravé sur un bloc de bois, souvent en poirier. L’ouvrier, après avoir encré sa planche sur un tamis, l’applique sur la toile avant de se déplacer pour reporter le dessin plus loin. Afin d’obtenir plusieurs couleurs dans un dessin, il faut autant de planches gravées que de couleurs désirées. Oberkampf perfectionne cette gravure à la planche en y incrustant de fines lamelles de cuivre qui épousent les lignes du dessin, ainsi la qualité et la finesse d’impression des feuillages et arabesques sont améliorées.
Peut-être par reconnaissance pour son frère, Fritz installe à Jouy-en-Josas la première machine à la planche de cuivre gravé, copie de celles qu’il avait vues en Suisse. La gravure sur cuivre en taille douce, grâce à la finesse du trait, permet l’exécution plus aisée de tableaux et personnages. Le 19 juin 1783, par lettres patentes, le roi Louis XVI confère à l’établissement le nom de Manufacture Royale avec tous les privilèges attachés à ce titre. Quelques années plus tard, en mars 1787, Oberkampf reçoit ses lettres de noblesse. D’importantes commandes permettent à Christophe-Philippe d’agrandir la Manufacture et de construire sur les plans dressés par l’architecte Toussaint Barré, un bâtiment de 110 m de long, sur trois étages. Toutes les chaines de fabrication peuvent ainsi être réunies. L’importante production occupe en 1805 un total de 1322 personnes. Jouy comptait alors 1700 habitants. Cette année-là, on imprime 1.725.000 francs.  Le 20 juin 1806, Napoléon détache sa Croix de la Légion d’Honneur et l’épingle sur la poitrine d’Oberkampf. En 1813, la Manufacture ne conservera que 810 ouvriers.
Les anxiétés de l’occupation prussienne, la Manufacture désertées influent sur la santé de Christophe-Philippe.Une attaque de goutte suivie de « fièvre pernicieuse » le diminue. Il s’éteint sans souffrance le 4 octobre 1815 dans sa maison, l’actuelle mairie de Jouy-en-Josas, à l’âge de 77 ans après avoir travaillé 55 ans dans sa Manufacture. Celle-ci, après différentes péripéties, fermera définitivement le 19 juin 1843.
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26 juillet 2007 4 26 /07 /juillet /2007 18:30
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Le canal de l’Ourcq est un canal du bassin Parisien suivant dans un premier temps le cours de l'Ourcq, avant de s'en séparer à Lizy pour rejoindre directement Paris-la Villette.

Avec le canal Saint-Denis, le bassin de la Villette et le canal Saint-Martin, il constitue le réseau des canaux parisiens, long de 130 km et qui appartient à la Ville de Paris. Leur création est intimement liée à l'histoire de l'eau à Paris.
La rivière Ourcq prend sa source dans une prairie humide au-dessus de Fère-en-Tardenois dans le département de l'Aisne. A partir du petit village de Silly-la-Poterie, au lieu dit Port-aux-Perches au bord de la Forêt de Retz, commence la partie canalisée de la rivière. Cette petite rivière suit une large vallée et se jette dans la Marne, à Mary-sur-Marne, près de Lizy-sur-Ourcq, après un cours d'environ 87 km. Les travaux de canalisation ont détourné la rivière à partir de Mareuil. La majeure partie de son eau se dirige alors vers Paris par un canal en site propre, le canal de l'Ourcq proprement dit.
En entrant dans Paris le canal s'élargit dans la grande gare d'eau de la Villette. Il alimente alors le canal Saint-Martin et le canal Saint-Denis.
Les premiers travaux furent inspirés par les besoins de l'approvisionnement de la capitale en bois de chauffage et de construction tirés de la forêt de Retz, propriété sous l'Ancien Régime des familles de Valois et d' Orléans. Cette forêt fut un immense domaine de chasse mais surtout la source de revenus considérables. François de Valois, futur François Ier, réorganise la forêt pour y assouvir sa passion. Il crée la capitainerie des chasses de Villers-Cotterêts, fait percer les premières laies forestières, construire le château et capter les sources.C'est Léonard de Vinci qui aurait réalisé les premiers essais d'écluse à sas de France, sur la rivière de l'Ourcq. Après 1560 commence la canalisation de l'Ourcq, la construction de réservoirs dont les étangs de la Ramée et d'un système de flottage et d'écluses simples (des pertuis) permettant d'acheminer vers Paris les produits de la forêt. En 1661, les privilèges et péages de l'Ourcq sont attribués à Philippe d'Orléans, par Louis XIV, son frère. Cette mesure est à l'origine du "canal des Ducs", oeuvre de Louis de Régmortes au XVIIIe siècle.
Lorsque Paris était encore Lutèce, les habitants de l' Île Saint-Louis utilisaient l’eau fournie par la Seine. À l’époque gallo-romaine, lorsque la montagne Sainte-Geneviève fut habitée, la qualité de l’eau était médiocre et la population allait découvrir les thermes romains ou les bains publics en se romanisant.
Au IVe siècle, on entreprit donc la construction de l'aqueduc d’Arcueil, attribué à l'empereur Julien. Il amenait aux Thermes de Cluny les eaux de sources des coteaux de Rungis, de l'Hay, de Cachan et d'Arcueil par la voie romaine d’Orléans (actuelle rue Saint-Jacques). Il y avait aussi un second aqueduc qui longeait la Seine.
Après la chûte de Rome, les aqueducs furent en grande partie détruits. Les Mérovingiens, autant que les Carolingiens, puisaient l’eau de Seine, les sources de Belleville et du Pré-Saint-Gervais. Cela pendant quatre siècles. Les abbayes de Saint Laurent et de Saint Martin des Champs firent dériver les eaux des Prés Saint Gervais venant des hauteurs de Romainville et de Ménilmontant. Les religieux établirent auprès de leur couvent des fontaines.
Philippe-Auguste, en établissant les Halles de Paris, y fit arriver l'eau des Prés Saint Gervais pour la distribuer dans deux fontaines, dont l'une était celle des Innocents. Elle était d'abord placée à l'angle des rues aux Fers et Saint-Denis et adossée à l'église des Saints-Innocents. Elle fut reconstruite au milieu du marché en 1786 puis ensuite placée au milieu du square des Innocents.
Au début du XVIIe siècle, on construisit la pompe de La Samaritaine et on ordonna les travaux du nouvel aqueduc d'Arcueil.
Un grand nombre de nouvelles fontaines sont dues à Louis XIV mais globalement, malgré quelques travaux sous le Roi Soleil, le début du XVIIIe siècle ne fut marqué par aucune amélioration notable sur le volume d'eau par tête d'habitant : la ville grandissait et le débit était même inférieur à celui du XIIIe siècle ! Pierre-Paul Riquet, baron de Bonrepos et ingénieur du canal du Midi, proposa déjà d'amener l'Ourcq à Paris par un canal navigable, jusqu'à l'actuelle place de la Nation. Sa mort en 1680 et la disgrâce de son protecteur Colbert firent avorter ce projet au demeurant fort coûteux.
Devant une telle situation, les milieux éclairés, Voltaire et Beaumarchais en tête, se mirent au travail. Le mathématicien Antoine Deparcieux proposa en 1762 de capter les eaux de l'Yvette, ce qui aurait donné 40 000 m3 supplémentaire d'eau potable et permis de nettoyer les rues et les quelques égouts qui en avaient bien besoin. Louis XV approuva le projet qui n'eut aucune suite…
Au cours de cette même période, en 1749, le Duc d'Orléans confia à l'ingénieur Louis de Régemortes la mission de moderniser les ouvrages de navigation de l'Ourcq. C'est ainsi que l'ingénieur dota la rivière de véritables écluses à sas en remplacement des pertuis et des bassins à portes marinières qui l'équipaient depuis l'origine. Ces travaux s'échevèrent vers 1756 avec la construction d'une grande écluse dans le parc du château de Lizy-sur-Ourcq, sur une dérivation artificielle de l'Ourcq.
En 1782, De Fer de la Nouerre proposa de détourner les eaux de la Bièvre ce qui avait le mérite de diminuer le devis de Deparcieux. Louis XVI appuya le projet, les travaux commencèrent en 1788 et furent immédiatement interrompus par l'action des puissantes corporations, mégissiers, tanneurs et teinturiers qui bordaient la Bièvre et voyaient déjà la rivière à sec.

Dès la fin du XVIIIe siècle, l'idée de Riquet fut reprise notamment par Jean-Pierre Brullée qui proposa la dérivation de la Beuvronne, un affluent de l'Ourcq, projet repris par l'académicien-abbé Charles Bossut et Solages qui avaient racheté les droits.
La Révolution stoppa tous les projets…

Georges Poisson raconte qu'en 1801 un projet à la fois utilitaire et architectural allait naître :
« Chaptal, dans ses mémoires, a essayé de s'en attribuer la conception. Il raconte que, un jour de 1801, se promenant dans les jardins de Malmaison avec Bonaparte, celui-ci lui déclara : "J'ai l'intention de faire de Paris la plus belle capitale du monde... Je veux faire quelque chose de grand et d'utile pour Paris. Quelles seraient vos idées à ce sujet ? — Donnez lui de l'eau. — Bah, de l'eau ! Plusieurs fontaines et un grand fleuve coulent dans Paris. — Il est vrai que des fontaines et un grand fleuve coulent dans Paris, mais il n'est pas moins vrai que l'eau s'y vend à la bouteille et que c'est un impôt énorme que paie le peuple, car il faut une voie d'eau par personne et par ménage, ce qui, à 25 sous la voie, fait plus de 36 francs par an, et vous n'avez aujourd'hui ni fontaines publiques ni abreuvoirs, ni moyen de laver les rues. — Quels seraient vos moyens pour donner de l'eau à Paris ? — Je vous en proposerai deux. Le premier serait de construire trois pompes à feu... Le second projet consisterait à amener la rivière Ourcq à Paris : cette rivière qui est à 22 lieues, verse ses eaux dans la Marne ; la Marne se vide dans la Seine ; de sorte que l'Ourcq peut être aisément amené au haut de la Villette, d'où ses eaux se répandraient dans Paris. — J'adopte ce dernier projet, envoyez chercher M. Gauthey, et dites lui de placer demain 500 hommes pour creuser le canal."
(Emiland Gauthey avait déjà montré avec brio son savoir-faire en matière de canaux en construisant, de 1783 à 1793, le Canal du Centre)
« Les choses n'allèrent pas tout à fait aussi vite, continue Chaptal, mais, le lendemain, Gauthey reçut l'ordre de se rendre sur les lieux et de parcourir la ligne pour faire un rapport. A son retour, le rapport fut approuvé et l'exécution ordonnée. On en estima approximativement la dépense à 12 ou 15 millions.
« Il est bien certain que Chaptal, entraîné par son animosité contre Bonaparte, a voulu dans ce passage, se donner le beau rôle : il l'a fait avec une maladresse naïve. Comment supposer que le Premier Consul, avec la clarté d'esprit qu'on lui connaît, ait pu, sur le simple énoncé d'un projet, en ordonner immédiatement l'exécution, sans se soucier des expropriations, sans savoir si les plans étaient prêts et à combien s'élèverait la dépense. Mais l'idée lui plut, il la mûrit et en mai 1802, une loi décida de capter les eaux de l'Ourcq et de les amener à Paris. »
Une fois le décret du 29 floréal an X (19 mai 1802) promulgué, les études pour le tracé du canal débutèrent rapidement : la première pierre est posée le 23 septembre. Le financement est pris sur le produit de l’Octroi, complété par une taxe sur les vins. Le décret ordonne l'ouverture d'un canal de dérivation de la rivière de l'Ourcq, vers un bassin de la Ville, situé près du village de la Villette; et l'ouverture d'un canal qui part de la Seine (au-dessus du bassin de l'Arsenal) et rejoint les bassins de partage de la Villette. Il passe par Saint-Denis, la vallée de Montmorency, et rejoint la rivière d'Oise près de Pontoise.
Bonaparte, qui avait le choix parmi de grands ingénieurs du corps des Ponts et Chaussées, nomma à la tête des travaux Pierre-Simon Girard, l'un des 160 savants qui l'avaient accompagné lors de la campagne d'Égypte de 1798. Cette nomination, purement politique, sera certainement à l'origine des incessantes querelles techniques dont l'ingénieur sera l'objet.
Le projet initial est soumis en janvier 1804. Il comporte la grande originalité de concevoir un canal à la fois navigable, et donc avec une vitesse de flux lente, et d'eau potable, pour lequel il faut absolument éviter les eaux stagnantes (tels dans les biefs d'écluses). Sa troisième fonction consiste à alimenter les canaux Saint-Martin et Saint-Denis, conçus en même temps dans le but d'éviter aux bateaux la dangereuse traversée de Paris par la Seine au courant vif et pas encore régularisée par les barrages qui seront construits au cours de la seconde moitié du XIXe siècle. Girard répond à ces trois contraintes antinomistes par des études de modélisation montrant l'intérêt d'une pente variable. Cette idée est combattue par les autres membres des ponts et chaussées, en particulier par son directeur, Gaspard Riche de Prony, mais les travaux ayant déjà commencé, un plan à deux pentes est retenu. Les multiples querelles font que Girard sera évincé à la Restauration.
Pour les travaux des canaux Saint Denis et Saint Martin, le choix se porte sur René-Edouard de Villiers du Terrage.
Dans un premier temps, le canal est creusé en direction de la Beuvronne vers Claye-Souilly, il connaît plusieurs éboulements dans la tranchée du Bois Saint-Denis vers Tremblay-en-France.
Après une mise en eaux du bassin de la Villette le 2 décembre 1808, le 15 août 1809 les eaux de la Beuvronne coulent à la fontaine des Innocents à Paris, puis le 15 août 1813, le premier bateau part de Claye-Souilly et arrive à la Villette.
Les travaux un temps stoppés à la chute de l'Empire, le gouvernement de la Restauration va confier la concession du canal en 1818 à la Compagnie Vassal et Saint-Didier. Elle doit terminer les travaux et entretenir le canal pendant 99 ans. En contrepartie, elle recevra les péages et les revenus, tandis que la Ville de Paris se charge de l’achat des terrains et verse une somme de 7 500 000 francs. C'est au cours de cette période que l'on s'aperçoit que la pente du canal est trop importante et le courant trop vif. L'ingénieur Emile Vuigner place alors sur son parcours cinq écluses à faible chute (autour de 50 cm) couplées chacune à un déversoir. Ses écluses sont constituées de deux sas jumeaux auxquels il donne un gabarit très bizarre : 58 m de long sur 3,20 m de large. Les grands bateaux dits marnois ne peuvent plus emprunter le canal, et un type nouveau de bateau, la « flûte d'Ourcq », de 28 m sur 3 et amphidrome, sera mis en chantier.
Le Canal Saint-Denis est ouvert à la navigation le 13 mai 1821, ce n’est qu’à la fin 1822 que la navigation est ouverte de Saint-Denis à Mareuil-sur-Ourcq, tandis qu’au-delà, l’Ourcq canalisée depuis le Modèle:XVIème siècle, et remanié par Régemortes puis par Girard reste en service. Les premiers bateaux venant de La Ferté-Milon arrivent au bassin de la Villette. Enfin, les premiers bateaux venant de Mareuil-sur-Ourcq entrent sur le canal Saint-Martin le 4 novembre 1825. Le réseau des canaux de Paris est ainsi achevé après 23 ans de travaux.
En 1866, un décret impérial est pris, autorisant le pompage dans la Marne pour parfaire le débit du canal de l’Ourcq en période d’étiage. On entreprend alors la construction de l'usine élévatoire de Trilbardou qui sera équipée entre autre de pompes et moteur hydraulique Sagebien et l'usine élévatoire de Villers-lès-Rigault, à Isles-Les-Meldeuses, avec une machine à roues turbines de Louis-Dominique Girard.
A la fin du XIXe siècle, la Villette, et ses deux bassins, est devenue l'un des principaux quartiers industriels de Paris. Le port permet l'arrivage de denrées alimentaires et de matières premières venant de différentes régions du monde. Il est alors un des principaux ports français.
En 1832, Paris fut touché par la grande épidémie de Choléra. Les Parisiens utilisant l'eau de l'Ourcq furent plus durement touchés, car les eaux usagées de la capitale et notamment de l'Hôtel-Dieu où se trouvaient de nombreux malades étaient déversées dans l'Ourcq.
Le gabarit initial du canal ne permettait qu'une navigation limitée, en raison de sa faible section qui ne permetait d’y affecter que des bateaux étroits et de faible capacité (50 à 90 tonnes). Ces flûtes d’Ourcq et demi-flutes de l'Ourcq ont des dimensions (28 m ou 14 m de longueur sur 3 de largeur), dérivées de celles des écluses installées sur le canal par Emile Vuigner, dont les sas n'étaient que de 58 m sur 3,20 m, comme nous l'avons dit plus haut.
Afin d'y remédier et d'adapter le canal aux évolutions des besoins, le canal fut élargi à la fin du XIXe siècle, puis, à nouveau de 1925 à 1934. Le canal est à grand gabarit depuis le « carrefour des canaux » (au débouché du Canal Saint-Denis à la Villette) jusqu'aux Pavillons-sous-Bois, et y accepte les bateaux de 1000 tonnes.
Afin de tenir compte des volumes d'eau supplémentaires nécessités par ces élargissements, l'usine élévatoire de Trilbardou fut agrandie, et bénéfia de l'installation d'une machine à vapeur comme source d'énergie. Cette usine, comme celle de Villers-lès-Rigault, fonctionne toujours.
D'autres travaux d'aménagements ponctuels du canal eurent lieu, tels que la création d'un port de 800 m. de long et 50 m de large à Pantin, bordé à l'époque de docks à alcool.
À la fin du XIXe siècle, une jonction par un plan incliné a été créée à Beauval, à l'amont de Meaux, entre la Marne et le canal, par Jules Fourier, entrepreneur en navigation, assisté des ingénieurs Sautter et Lemonnier, reprenant là une idée émise un siècle auparavant par l'ingénieur François Bossu. Cette installation a bien fonctionné plusieurs années, avant d'être abandonnée et démontée.
La navigation de commerce a cessé en 1962 sur la partie navigable du canal demeurée à petit gabarit. La navigation de plaisance a remplacé l'ancien trafic à partir de 1983.
La partie à grand gabarit du canal, dépourvue d'écluses sur 10 km, dispose de 4 ports de fret : les ports Sérurier, de Pantin, de Bondy et
des Pavillons-sous-Bois.
Selon le site de la Ville de Paris, les ports des 3 canaux parisiens ont un trafic annuel d'environ 1.000.000 de tonnes constitué à plus de 90 % par des matériaux de construction, sables et graviers et de produits de démolition.
Afin de limiter les transports par camion, il est régulièrement proposé d'accroître le rôle de ces canaux à grand gabarit pour le transport fluvial. À ce sujet, on peut faire remarquer que l'implantation du Grand Stade de France à Saint-Denis n'est pas le fruit du hasard : la proximité du canal Saint-Denis a grandement facilité l'évacuation des gravats et l'approvisionnement en matériaux de construction, évitant un véritable engorgement routier de la capitale et de sa banlieue nord. Cette remarque vaut aussi pour la Bibliothèque François Mitterrand, implantée en bord de Seine pour les mêmes raisons.

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26 juillet 2007 4 26 /07 /juillet /2007 18:30

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Le pont des Arts (ou la passerelle des Arts) est un pont situé à Paris et traversant la Seine. Il relie l'Institut de France et la cour carrée du palais du Louvre (qui s'appelait « palais des Arts » sous le Premier Empire).

Entre 1802 et 1804, une passerelle de neuf arches en fonte réservée aux piétons est construite à l'emplacement de l'actuel pont des Arts : c'est le premier pont métallique de Paris. Cette innovation est due au premier consul Napoléon Bonaparte, suivant une réalisation anglaise. Les ingénieurs Louis-Alexandre de Cessart et Jacques Dillon conçoivent cette passerelle pour ressembler à un jardin suspendu, avec des arbustes, des bacs de fleurs et des bancs. En 1852, suite à l'élargissement du quai Conti, les deux arches de la rive gauche deviennent une seule arche.
En 1976, l'inspecteur général des Ponts et Chaussées rapporte la fragilité de l'ouvrage, principalement due aux bombardements de 1918 et 1944 et à plusieurs collisions de bateaux en 1961 et 1970. Le pont sera fermé à la circulation en 1977 et s'effondrera effectivement sur 60 m en 1979 lors d'un dernier choc avec une barge.
Le pont actuel a été reconstruit entre 1981 et 1984 « à l'identique » selon les plans de Louis Arretche, qui a diminué le nombre des arches (sept au lieu de neuf), ce qui permet leur alignement sur celles du pont Neuf, tout en reprenant l'aspect de l'ancienne passerelle. La passerelle a été inaugurée par Jacques Chirac – alors maire de Paris – le 27 juin 1984.
Servant parfois de lieu d'exposition, c'est aujourd'hui un lieu attirant les peintres, dessinateurs et photographes (pour son point de vue unique), mais aussi les amateurs de pique-niques durant l'été.

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26 juillet 2007 4 26 /07 /juillet /2007 18:29

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Jouy-en-Josas est une commune du département des Yvelines, dans la région Île-de-France.

Le décret autorisant la construction de ce pont a été signé le 6 décembre 1805, le lendemain de la bataille dont il porte le nom. Il a remplacé un pont préexistant.

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26 juillet 2007 4 26 /07 /juillet /2007 18:29
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Le pont d'Austerlitz est un pont franchissant la Seine à Paris.
Il relie le 12e arrondissement, au niveau de la rue Ledru-Rollin, aux 5e et 13e arrondissements, au niveau du jardin des Plantes.

Un premier pont de fer fut inauguré en 1807. Il a été à péage jusqu'en 1848. Son nom vient de la victoire des armées napoléonniennes sur les Russes et les Autrichiens le 2 décembre 1805.
Les noms des places sur lesquelles débouche le pont d'Austerlitz rappellent le souvenir de militaires tués à la bataille d'Austerlitz : Valhubert pour la rive gauche et Mazas pour la rive droite.
Devenu dangereux à cause de nombreuses fissures, le pont est reconstruit en 1854, plus large et avec des arches en maçonnerie (en conservant les piles). Du fait de l'accroissemnt de la circulation, il est élargi une seconde fois de 1884 à 1885. C'est donc sous cet aspect qu'on le découvre aujourd'hui.
Après le pont de la Concorde, c'était le pont qui comportait le plus de traffic. On a donc décidé de son "doublement" par le Pont Charles de Gaulle (1993-1996).
Devenu dangereux à cause de nombreuses fissures, le pont est reconstruit en 1854, plus large et avec des arches en maçonnerie (en conservant les piles). Du fait de l'accroissemnt de la circulation, il est élargi une seconde fois de 1884 à 1885. C'est donc sous cet aspect qu'on le découvre aujourd'hui.

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26 juillet 2007 4 26 /07 /juillet /2007 18:28

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Sausheim est une commune française située dans la banlieue nord de Mulhouse. Elle fait partie du département du Haut-Rhin et de la région Alsace.


Au bord du CD201 au lieu-dit "Auf-die-Landstrasse" se trouve une stèle méridionale de 19,045 m de base destinée à établir des mensurations géodésiques universelles et notamment de la Suisse (1804). 
Stèle géodésique élevée sous le règne de napoléon pour servir de base à l' établissement de la carte de la Suisse.
On peut y lire : ''Mesurée sous le règne de Napoléon, Empereur des Français, Alex BERTHIER, Ministre de la Guerre, pour servir (.../...) et à la détermination de la Grandeur et de la (?) de la Terre''.  
Elle marque le point le plus méridional d' une ligne théorique à partir de laquelle ont été établis les divers relèvements qui servirent à réaliser la première carte d' état-major française concernant des pays étrangers ; restaurée en 1985.
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26 juillet 2007 4 26 /07 /juillet /2007 18:27

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Le château de Compiègne est un
palais situé à Compiègne dans l'Oise (Picardie, France).
Louis XV demande en 1738 à Jacques V Gabriel et Ange-Jacques Gabriel la reconstruction d'un nouveau château.
Compiègne est à l'époque
mérovingienne un lieu de résidence royale. Charles V bâtit vers 1370 un château à l'origine du palais actuel.
Louis XV demande en 1738 à Jacques V Gabriel et Ange-Jacques Gabriel la reconstruction d'un nouveau château.
Louis Le Dreux de la Châtre est l'élève d'Ange-Jacques Gabriel, puis son collaborateur. Il lui succède en 1776 et pour achève la construction du château de Compiègne. Avec ce château construit entre 1751 et 1788, Ange-Jacques Gabriel et Louis Le Dreux de la Châtre réalisent l'un des monuments les plus sobres de l'architecture néo-classique française.
À propos du château de Compiègne : « Les dispositions sont commodes, sa composition reprend celles que la tradition a imposé à Versailles pour le cérémonial de la cour, et rien d'essentiel n'a été changé aux plans établis par Gabriel et scrupuleusement réalisés par son successeur Louis Le Dreux de la Châtre. Mais ce beau château tout neuf ne va pas servir ; Louis XVI et Marie-Antoinette qui s'étaient cependant beaucoup intéressés à sa réalisation, discutant et mettant au point jusqu'aux détails de certaines parties de leurs appartements ou de celui des enfants de France, n'y viendront pas ».
À partir de 1789, les travaux ralentissent, en 1795 le mobilier est vendu.
En 1806, Napoléon Ier s'y installe. Il y accueille la future impératrice le 23 mars 1810 pour leur première rencontre. Le palais est redécoré notamment par les architectes Berthault, Percier et Fontaine, le peintre Girodet et les décorateurs Dubois et Redouté.
Compiègne est la résidence préférée de Napoléon III où la cour se déplace pour les chasses d'automne en forêt.
Le palais néoclassique est triangulaire. Il occupe deux hectares. Si l'extérieur date de l'époque Louis XV (1751-1785), l'intérieur est décoré façon Empire ou Second Empire.
Cette tonnelle longue de 1 200 m et couverte de plantes grimpantes permettait à l'impératrice (Marie-Louise, puis Eugénie) de relier la forêt au palais sans s'exposer au soleil du jardin alors à découvert. À cette époque il faut garder le teint pâle.
L'avenue des Beaux-Monts longue de 4 km et large de 60 m, prolonge le Petit Parc et la vue depuis le château. Elle est ouverte en 1810 par Napoléon Ier pour évoquer la perspective de Schönbrunn à l'archiduchesse d'Autriche Marie-Louise. Elle est terminée deux ans après la mort de l'empereur, en 1823.
Le château abrite, en plus des appartements historiques, deux musées :
le musée du Second Empire,
le musée de la voiture.
Le 23 septembre 2006, le château a accueilli le sommet France-Allemagne-Russie durant lequel Jacques Chirac reçut Vladimir Poutine et Angela Merkel. Le choix du château de Compiègne pour ce sommet est symbolique puisqu'il commémore une rencontre entre le président de la République française et le tsar Nicolas II qui avait eu lieu peu de temps avant la Première Guerre mondiale.

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26 juillet 2007 4 26 /07 /juillet /2007 18:27

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Le Château de Fontainebleau est un château Renaissance jouxtant la ville de Fontainebleau dans le département de la Seine-et-Marne. Il a été la demeure des souverains de la France depuis François Ier jusqu'à Napoléon III. Plusieurs rois ont laissé leur empreinte dans la construction et l'histoire du château. Depuis 1981, il est avec son parc sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.
La façade ouest construite par François Ier s'ouvre sur le monumental Escalier en Fer à Cheval et la Cour du Cheval Blanc.
Un château fort est mentionné a cet emplacement pour la première fois en 1137, et agrandi par Saint Louis (1214 - 1270). François Ier (1494 - 1547) décide de faire édifier un château de style Renaissance. Il fait raser la précédente construction, à l'exception du donjon, dans la cour Ovale, et fait appel à des artistes italiens pour assurer la construction et la décoration de son palais. François Ier vient chasser à Fontainebleau, accompagné par sa cour et sa maîtresse, la duchesse d'Étampes.
Le roi souhaite faire de Fontainebleau un foyer de l'art de la Renaissance : il collectionne les objets d'art, commande des œuvres sur la mythologie, fait venir d'Italie des antiques. Il reçoit des tableaux de la part du pape et fait venir des moules de statues romaines afin de couler des bronzes. Fontainebleau est parfois désigné comme la « Nouvelle Rome » et son école est renommé dans toute l'Europe de l'Ouest.
Son fils, le roi de France Henri II complète le château avec une salle de bal et une chapelle, reliées à l'édifice par la fameuse galerie François Ier, qui fait face à l'étang des carpes.
Plus tard, Henri IV agrandit la demeure de plusieurs ailes et de la Porte du Baptistère. Il fait aménager la cour des offices. Désormais, le palais peut accueillir près de mille personnes. Le roi vient jouer au jeu de paume dans une salle spécialement aménagée.
Louis XIV aimait venir à Fontainebleau : il fit construire un théâtre; Louis XV fait aménager une salle de spectacle qui a brûlé en 1856.
Pendant la Révolution française, le palais est vidé de son mobilier; il devient successivement une caserne puis une prison. C'est Napoléon Ier qui fait revivre Fontainebleau à partir de 1804 : il fait apporter des meubles, fait venir sa cour pour laquelle il fait aménager 40 appartements de maître. Deux soirs par semaine, il fait donner des spectacles d'opéra et de théâtre. Mais Fontainebleau est aussi un lieu de décision politique, comme le montrent la salle du trône et la bibliothèque de travail de l'empereur. C'est à Fontainebleau que Napoléon Ier signe son acte d'abdication en 1814. Il tente de se suicider au poison, mais celui-ci n'a pas l'effet escompté. Le 20 avril, il prononce un discours resté fameux à sa garde dans la Cour des Adieux, une scène illustrée par le tableau Les adieux de Fontainebleau peint par Horace Vernet.
Au XIXe siècle, l'épouse de Napoléon III, Eugénie, passe ses soirées dans le petit théâtre construit par son mari. Elle s'attache au salon chinois, agrémenté par les cadeaux des ambassadeurs du Siam.
La galerie mesure environ 60 mètres de long. Le roi François Ier la fit édifier et décorer; il en gardait les clés et la faisait visiter à ses hôtes de marque. La galerie a été confiée à l'Italien Rosso Fiorentino qui la décora de façon originale avec des peintures, des lambris et des stucs. On retrouve partout le monogramme du roi; les peintures représentent des récits de la mythologie gréco-romaine et des allégories dont le sens nous échappe aujourd'hui. L'une des plus célèbres est celle de l'éléphant qui porte le chiffre royal.
Une scène est consacrée à l’éducation d'Achille par le centaure Chiron.
La salle de bal a une superficie qui dépasse 300 m². À l'origine, elle était une simple loggia qui s'ouvrait sur la cour ovale. Henri II décide de la transformer en une grande salle de réception et d'apparat pour y organiser les fêtes royales. Lors des fêtes, la table d'honneur était dressée sur des tréteaux près de la grande cheminée. Une fois le banquet terminé, on enlevait les tables pour danser. Les peintures qui décorent la salle de bal s'inspirent de la mythologie gréco-romaine : l'une d'entre elles représente l'épisode de la pomme de la discorde. On trouve également des thèmes liés à la fête (musique...). La cour était invitée à des bals masqués extravagants : on a pu voir François Ier déguisé en centaure.
Le parc de Fontainebleau s'étend sur 115 hectares. Henri IV fit creuser le Grand Canal entre 1606 et 1609. Il mesure 1,2 km de long. On pouvait s'y promener en bateau et Louis XIII y fit naviguer une galère. Il est alimenté par plusieurs aqueducs établis au XVIe siècle. Au XVIIe siècle, le jardinier André Le Nôtre ajoute un parterre.

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26 juillet 2007 4 26 /07 /juillet /2007 18:18
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Le fort Boyard est une fortification située entre l'île d'Aix et l'île d'Oléron, dans le département de la Charente-Maritime.
Elle fut construite initialement pour protéger la rade de la marine anglaise du XVIIe siècle.
Le fort mesure 61 mètres de long sur 31 mètres de large. Les murs d'enceinte culminent à 20 mètres. Il est construit sur un banc de sable nommé longe de Boyard qui a donné son nom au fort. Il est visible depuis Fouras, depuis le pont qui relie l'île d'Oléron au continent (sud de l'île), mais aussi depuis le phare de Chassiron par beau temps (extrême nord de l'île). Chaque été, un feu d'artifice y est tiré, que l'on peut voir depuis toutes les plages des alentours;
Le fort a été construit afin de protéger l'arsenal de Rochefort-sur-Mer qui était l'un des plus prestigieux de l'empire. La raison exacte de la construction de ce fort en sus des batteries de canons disponibles sur les côtes des différentes îles est que la portée de ces derniers était trop faible et qu'il restait une zone hors d'atteinte entre les deux îles.
C'est dès la fin de construction de l'arsenal (1666) que la nécessité d'une protection fut évoquée. On envisage dès le départ la longe de Boyard comme base pour la construction mais, après les différents relevés, Vauban dira à Louis XIV :
Il fallut ensuite attendre le tout début du XIXe siècle pour que la question redevienne d'actualité. Un projet fut proposé à Napoléon et en 1801, les travaux débutèrent. Afin de permettre la construction du fort, ce projet prévoyait d'asseoir celui-ci sur une base de rocs. Des rocs des carrières royales furent stockés à Boyardville et leur dépôt sur la longe commença. Cette opération ne pouvait s'effectuer que pendant quelques heures chaque jour, lors de la marée basse, à cause du courant. C'est aussi à cause du courant qu'on ne peut effectuer ce travail qu'à la belle saison. Mais le résultat n'est pas celui escompté, les rochers s'enfonçant sous leur propre poids. Finalement, en 1809, ce projet est ajourné.
Il faudra attendre le règne de Louis-Philippe et le regain des tensions entre Français et Britanniques pour que le projet reprenne, en 1837. Une nouvelle méthode est mise en œuvre. Ce ne sont plus des rocs qui sont coulés mais des caissons de chaux, construits sur place. Finalement, en 1848, la construction du socle s'achève, celui-ci s'élève à deux mètres au-dessus du niveau de la mer à marée haute. La construction du fort à proprement parler prendra alors dix ans :
1852 : la construction du niveau inférieur s'achève (magasins à poudre et vivre, cuisines). 
1854 : fin de la construction du premier niveau. 
1857 : la construction du fort s'achève avec le dernier niveau et la tour de vigie.

Le fort peut alors accueillir deux cent cinquante hommes durant deux mois sans contact avec le continent. Mais, entre les premiers projets et l'achèvement de la construction, la portée des canons a augmenté et l'utilité du fort s'en trouve limitée. Il restera tout de même une œuvre importante de construction sur la mer, au même titre que certains phares. Son utilisation militaire ne sera jamais celle qu'elle aurait dû être. Il devient alors la cible des pillards, plus personne ne sait quoi en faire. Sous la Commune, il servira de prison.
Finalement, en 1913, l'armée s'en sépare, les canons sont revendus. Durant la Seconde Guerre mondiale, il servira de cible d'entraînement aux Allemands.

En 1961, le fort est mis aux enchères au prix de 7 500 francs. L'enchère sera remportée pour 28 000 francs par Éric Aerts, dentiste à Avoriaz, qui laissera le fort à l'abandon. Il revendra ce fort en 1979 pour 1,5 million de francs.

Depuis, le lieu est devenu le cadre d'une émission télévisée.
Depuis 1990, un jeu télévisé intitulé à l'origine Les Clés de fort Boyard puis Fort Boyard y est tourné, se servant des cellules du fort pour des jeux de force ou d'adresse. 
Le fort Boyard a été l'une des étapes de La Chasse aux trésors, un autre jeu télévisé créé par Jacques Antoine et animé par Philippe de Dieuleveult.

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26 juillet 2007 4 26 /07 /juillet /2007 18:13

buis-platanes-imperiaux-medium.gifbuis-platanes-imperiaux-gros-plan-medium.gif

Buis-les-Baronnies est située dans le département de la Drôme.
En 1811, on plante 101 platanes à la demande de Napoléon Ier poyr la naissance du Roi de Rome (Napoléon II)et quelques mûriers; ces derniers disparus, les platanes demeurent.

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