Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
26 juillet 2007 4 26 /07 /juillet /2007 13:38
Rueil2.jpg

Rueil-Malmaison est une commune du département des Hauts-de-Seine (92)

La première paroisse de Rueil, placée sous le vocable des apôtres Saint-Pierre et Saint-Paul, remonte selon toute vraisemblance au VIIIe siècle. Une église y est attestée dès le XIIe siècle, mais les ravages causés par la Guerre de Cent Ans nécessitèrent une complète reconstruction. Le clocher reste toutefois conservé jusqu'au XIXe siècle où il sera reconstruit dans le style roman originel. 

La façade est édifiée à la demande du Cardinal de Richelieu, venu s'installer à Rueil en 1632. L'architecte Lemercier, qui réalise les travaux, s'inspire du style de l'église de la Sorbonne.

Dès l'origine, des statues sont placées dans les quatre niches qui composent la façade. Ces sculptures, dues à Sarrazin, qui travailla au Louvre, disparurent pendant les révolutions de 1789 et 1848. Elles furent remplacées lors de la restauration entreprise en 1990. Le style de ces statues diffère largement de celui des originaux. La partie basse présente les apôtres Pierre et Paul , auxquels est dédiée l'église. Ces statues sont de Louis Lepicard. La partie haute présente deux statues d'anges, signées Jean-Loup Bouvier.

LE TOMBEAU DE L'IMPERATRICE JOSEPHINE
La future Impératrice Joséphine avait acheté le château de Malmaison qui devint sa résidence favorite. Elle s'y installa définitivement après son divorce et jusqu'à sa mort en 1814. Réputée pour son extrême politesse, sa noblesse, sa grâce, elle est enterrée dans l'église de Rueil le 2 juin dans la tristesse et le recueillement de la population. Aucun caveau n'étant prévu, son corps est mis dans la cave du presbytère en attendant la construction du tombeau achevée en 1825. Celui-ci, en marbre de Carrare est orné d'une statue de l'Impératrice réalisée par Cartelier. Elle représente l'Impératrice à genoux, telle qu'elle figure dans " Le sacre " de David. La statue repose sur un socle massif contenant le corps à l'intérieur de trois cercueils, de plomb, d'acajou et de chêne. 

LE TOMBEAU DE LA REINE HORTENSE
La reine Hortense, fille de Joséphine et mère de Napoléon III, décède en Suisse en 1837.Elle avait exprimé le désir de reposer auprès de sa mère. Louis Napoléon, devenu Napoléon III, commande un tombeau à Bartolini, célèbre sculpteur italien ayant travaillé pour la famille impériale. Cette œuvre, achevée en 1846, est peu appréciée. L'architecte Lacroix propose à Napoléon III un monument plus imposant, digne de la mère de l'Empereur. Jean-Auguste Barre réalise ce nouveau tombeau, semblable à celui de Joséphine. Inauguré solennellement par le couple impérial en 1858, il représente la reine à genoux ; un ange, au-dessus d'elle, appelle les bénédictions du ciel. Devant elle, une couronne et une lyre rappellent son rang et ses talents de musicienne.

La nef et le chœur furent construits de 1584 à 1603. La nef est longue de 40 mètres; 14 piliers soutiennent la voûte à 13 mètres de hauteur. Elle a conservé sa structure ancienne mais a été par endroits "rhabillée au siècle dernier". Le chœur est composé d'un vaisseau central, de chapelles latérales et d'une abside à 5 pans. Les clefs
de voûtes de la nef semblent d'origine, la plupart de celles des bas cotés du transept et du chœur datent de Napoléon III.

Partager cet article
Repost0
26 juillet 2007 4 26 /07 /juillet /2007 13:15
wcolonne.jpg

Aujourd'hui, sur la comunne de Wimille dans le département du Pas-de-Calais.
C'est à Boulogne que Napoléon assembla en 1804 l' Armée des côtes de l'Océan qui devint la Grande Armée (Premier Empire)
le 16 août 1804 première distribution de la Légion d'honneur au camp de BoulogneSitué à Wimille,la Colonne de la Grande Armée ou Colonne Napoléone, est haute de 50 mOeuvre de l’architecte Labarre.La première pierre en fut posée le 18 brumaire de l’an 13 et atteignait 20 mètres en 18141819 reprise des travaux
1821 pose de la plateforme1823 on couronna la colonne d’un globe royal1841 Napoléon dut attendre 1962 la statue actuelle, oeuvre de Stenne .Colonne de la Grande Armée de Boulogne  : classement par arrêté du 31 mars 1905.2002 la colonne est frappée par la foudre qui occasionne des éclatements de pierre à son sommet .Une restauration est entreprise.
L'idée de sa construction est née dans l'esprit des troupes cantonnées à St Omer. C'est dans l'approbation générale que le 1er Vendémaire de l'an XIII (21 Septembre 1804) paraissait un ordre du jour du Maréchal Soult annonçant sa construction. Il fût précisé que la pose de la première pierre de cette colonne serait effectuée le 18 Brumaire. de la même année (6 novembre 1804) :  "...époque anniversaire de la régénération de la France sous le Gouvernement réparateur de Napoléon le Grand...". Historiquement, il est faux d'affirmer que la colonne fût construite pour commémorer la première remise de la légion d'honneur, qui d'ailleurs à eu lieu aux Invalides, le 19 Mai 1802. 
Cette colonne fût financée grâce à des "retenues"sur solde d'une journée par mois par officier et une demi-journée pour les s/officiers et hommes de troupes et de la Marine. Cette construction s'appellera "colonne Napoléonienne". Le marbre utilisé sera le marbre blanc "dit marbre de l'Empereur" des carrières aux environs de Marquise, à quelques kilomètres au Nord-ouest  de Boulogne.
Un ordre du jour de la Marine stipule que ce jour là, après la Grand-messe de 9h30, un détachement de cent artilleurs de marine et de cent marins en grande tenue, accompagné de l'état-major, se rendront sur le plateau de la tour d'Odre. Des détachements de toute l'armée les suivront pour se rendre sur le lieu de l'érection du monument. Un procès verbal de la commission Municipale du 17 Brumaire précise que l'emplacement choisi se situe à 200 mètres de la route de Calais, sur une surface de 4 hectares et demi, coût du terrain 18.000 Frs.  Comme première pierre, on mit un bloc de marbre de 80 cm sur 60 et 27 cm d'épaisseur. Le Maréchal Soult, devant les détachements en carrés posa cette pierre, accompagné d'un Grenadier de chaque régiment. 
Après la Bataille d'Austerlitz, le Maréchal Soult envoya à Napoléon 49 tonnes de bronze prises à l'ennemi. Houdan s'attachera à l'employer pour fabriquer la statue de l'Empereur et les bas-reliefs. Le 1er Octobre 1810, le tableau des recettes indiquait que l'armée avait déjà souscrit pour une somme colossale de 1.408.578 Frs et 30 centimes. La construction de cet ouvrage qui devait durer 4 ans, était loin d'être terminée en 1814, elle s'élevait seulement à 19 mètres au lieu des 50 initialement prévus, et réclamait encore de grosses sommes. 
Après Waterloo, le gouvernement exigea qu'on lui remette tout le bronze, statue et bas-reliefs compris. Il fût utilisé avec la statue de la place Vendôme pour fondre la statue d'Henri IV sur le Pont-neuf à Paris. On décida que la colonne deviendrait un phare par les soins des Ponts et Chaussées. L'opinion publique fût contre, et pétitions après pétitions, le Duc d'Angoulême céda, et fit reprendre les travaux en 1819.  Mais une question se posa alors; que, ou plutôt, qui placerait t'on en haut de l'édifice ? On pencha pour Louis XVIII, puis Henri IV . Ce fût finalement un globe fleurdelisé surmonté d'une couronne Royale nommé "Globe de la légitimité", qui fût placé sur ce qui était désormais "La colonne Bourbon".
Bien entendu en 1830, changement de programme, la colonne devint définitivement colonne de la Grande Armée. En 1838, le ministre Monlivet commande à Bosio une statue de l'Empereur qui sera fondue par Denis. Cette colonne sera exposée sur les bords de Seine jusqu'au retour des "Cendres", puis envoyée à Boulogne pour y être inaugurée le 15 Août 1841. Un malveillant avait pendant la nuit gravé dans l'œil gauche de la statue le mot "Waterloo", on ne pût l'effacer complètement. La colonne mesure 50,10 mètres de hauteur, cette statue haute de 3,50 mètres et pesant 7,5 Tonnes représente l'Empereur en tenue de sacre dite "Impériale",  brandissant dans sa main gauche un sceptre à l'Aigle.
Mais l'histoire ne s'arrête pas là, la deuxième Guerre Mondiale, qui devait défigurer, entre autres, la région avec les bombardements "Alliés", endommagea considérablement cette statue. Les anciens racontent que certains aviateurs Anglais faisaient un détour pour vider leurs munitions sur cette statue, l'arrosant copieusement de rafales dévastatrices.
Elle sera donc remplacée en 1962 par la statue que l'on peut voir aujourd'hui, montrant l'Empereur en tenue légendaire, bras droit dans le gilet, portant sa redingote et son éternel chapeau. 
Au risque de décevoir beaucoup de monde, contrairement à la légende, elle ne tourne pas le dos à l'Angleterre, qui d'ailleurs est située plus à sa gauche que dans son dos. La statue fait tout simplement face à l'avenue qui mènait à l'entrée, et qui rejoignait autrefois la route de Calais.

    

Partager cet article
Repost0
26 juillet 2007 4 26 /07 /juillet /2007 13:09
198px-Colonne-Vend-C3-B4me.jpg
La colonne Vendôme est un monument parisien situé au centre de la place du même nom dans le Ier arrondissement de Paris. Au fil des années, elle reçut les noms de colonne d'Austerlitz, puis colonne de la Victoire avant de devenir colonne de la Grande Armée. Elle est communément appelée colonne Vendôme.

C'est une colonne de bronze de 44 mètres de haut et d'environ 3,60 mètres de diamètre moyen, posée sur un socle et surmontée par une statue de Napoléon Ier. Son fût, constitué de 98 tambours de pierre, est recouvert d'une chape coulée avec le bronze de 1200 canons pris aux armées russes et autrichiennes (chiffre sans doute propagandiste, les historiens dénombrent environ 130 canons pris à Austerlitz) et décorée, à la manière antique, de bas-reliefs représentant des trophées et des scènes de batailles. S'enroulant en continu jusqu'au sommet, cette spirale, longue de 280 m. et composée de 425 plaques de bronze, a été dessinée par Pierre Bergeret et exécutée par une équipe de sculpteurs composée entre autres de Louis Boizot, Bosio, Bartolini, Claude Ramey, François Rude, Corbet, Clodion et Ruxthiel. Un escalier intérieur permet d'accèder à une plate-forme située sous la statue sommitale. La statue visible de nos jours date du second empire. Elle est due au sculpteur Auguste Dumont et représente Napoléon Ier, en Caesar imperator, drapé dans un manteau court et portant pour attributs de sa gloire, le glaive, la victoire ailée et la couronne impériale de lauriers.
La base de la colonne Vendôme est en porphyre d'Algajola.
L'inscription dédicatoire est la suivante : « Napolio.Imp. Aug, Monumentum. belli. Germanici anno. m. d.cccv. (1805.) trimestri. spatio.ducto. suo. profligati. ex aere. capto. gloriae. exercitus. maximi dicavit » qui peut se lire :
Napoléon empereur auguste, a consacré à la gloire de la Grande Armée, cette colonne, monument formé de l'airain conquis sur l'ennemi pendant la guerre d'Allemagne en 1805, guerre qui, sous son commandement, fut terminée dans l'espace de trois mois.
La colonne Vendôme est directement inspirée de la colonne Trajane de la Rome antique qui elle est entièrement en marbre. On trouve aussi à Paris, dans le même style de monument, la colonne de Juillet sur la place de la Bastille.
La place Vendôme, voulue par Louis XIV, est dessinée par Jules Hardouin-Mansart et comportait en son centre une statue équestre du Roi-Soleil. La place était baptisée place Louis le Grand. En 1792 les révolutionnaires détruisirent la statue, symbole du pouvoir royal.
C'est en 1800 qu'un décret envisage la construction d'une colonne, au chef-lieu de chaque département, et dédiée aux braves du département. À Paris, une colonne nationale sur la place de la Concorde, dédiée à la Nation et une départementale sur la place Vendôme furent décidées le 20 mars (29 Ventôse an VIII), par Bonaparte Premier Consul. La colonne nationale ne vît jamais le jour, celle projetée sur la place des Piques (pl. Vendôme) eut un début d'existence : Lucien, frère de Napoléon Bonaparte et ministre de l'Intérieur, posa la première pierre du monument le 14 juillet 1800 ( 25 Messidor An VIII). Sans aboutir, l'idée fut reprise en 1803 par le Premier Consul qui confirma l'érection d'une colonne place Vendôme « à l'instar de celle élevée à Rome, en l'honneur de Trajan », ornée de 108 figures des départements montées en spirale et surmontée de la statue de Charlemagne ». D'abord dédié à la Gloire du Peuple Français, la colonne deviendra rapidement à la gloire de Napoléon Ier. Mais la construction fut lente et il fallut attendre 1805 et la fonte de 1200 canons pris à l'ennemi (au total 180 t.) pour que le projet, relancé par Vivant Denon, avance. Achevée en 1810 et dédiée à la gloire des armées victorieuses, la colonne fut baptisée colonne de la Grande Armée Une statue de Napoléon en Caesar par le sculpteur Antoine-Denis Chaudet (1763-1810) fut placée au sommet.
Les ennuis commencèrent en 1814 quand la statue fut enlevée par les troupes alliées occupant Paris et remplacée par un drapeau blanc fleurdelysé pendant la Restauration. En 1818, elle fut fondue pour réaliser la statue équestre de Henri IV sur le Pont Neuf.
Sous la monarchie de Juillet une nouvelle statue de l'empereur, en petit caporal, par Charles Émile Seurre, (aujourd'hui aux Invalides), est placée au sommet de la colonne le 21 juin 1833, en présence de Louis-Philippe, soucieux de capter à son profit un peu de la gloire de l'Empire. L'effigie mesure 3,50 m de haut. Napoléon III, estimant que cette précieuse statue était en péril au sommet de la colonne, la fit déposer et remplacer par une copie de la première statue en empereur romain de Chaudet, réalisée par le sculpteur Auguste Dumont. C'est cette statue, restaurée, que l'on peut voir aujourd'hui. A la seule différence que Chaudet avait représenté l'Empereur tenant dans sa main gauche le globe de la victoire et son épée dans sa main droite tandis que Dumont a représenté Napoléon tenant son épée de la main gauche et le globe de la victoire dans sa main droite.

Colonne-vendome.jpg
La statue de Napoléon Ier à terre en 1871.

Mais l'épisode le plus dramatique survient en 1871, lors de l'insurrection de la Commune de Paris. C'est le peintre Gustave Courbet qui le premier adresse une pétition au gouvernement de Défense nationale le 14 septembre 1870 demandant « à déboulonner la colonne, ou qu'il veuille bien lui-même en prendre l'initiative, en chargeant de ce soin l'administration du Musée d'artillerie, et en faisant transporter les matériaux à l'hôtel de la Monnaie ». Il n'a en fait que l'intention de la faire reconstruire aux Invalides. Mais l'insurrection de la Commune de Paris prend le pouvoir et cette fois les objectifs sont autres :
« La Commune de Paris considère que la colonne impériale de la place Vendôme est un monument de barbarie, un symbole de force brute et de fausse gloire , une affirmation du militarisme, une négation du droit international, une insulte permanente des vainqueurs aux vaincus, un attentat perpétuel à l'un des trois grands principes de la République : la fraternité ! ».
Courbet, entraîné dans la tourmente ne peut se déjuger et, un peu malgré lui, portera historiquement la responsabilité de la destruction de la colonne. Le 16 mai 1871, la colonne est abattue, non sans mal, devant une foule en liesse. Les plaques de bronze sont récupérées et la colonne est reconstruite telle qu'on peut la voir aujourd'hui et Gustave Courbet est condamné à payer les frais de la reconstruction, ce qui le ruinera.

Partager cet article
Repost0
26 juillet 2007 4 26 /07 /juillet /2007 12:49

1.jpg

Saint-Riquier est une ville du département de la Somme (80).

Cette maison, près de la place (au 3, rue du Général de Gaulle), se signale par une curiosité architecturale. Son pignon, épousant la forme du bicorne de l'Empereur Napoléon 1er, est surmonté de sa statue.

Il faut y voir l'hommage rendu à sa mémoire, vraisemblablement en 1840 à l'occasion du retour de ses cendres, par l'un de ses grognards, Louis Joseph Petit. Cette statue, récente (œuvre du sculpteur amiénois Léon Lamotte), est en fait une réplique. Sur la façade côté jardin se trouve une plaque commémorative avec l'inscription :

"Louis-Joseph Petit 1792-1863 soldat de la Grande Armée blessé à Ligny le 16 juin 1815. Médaillé de Sainte-Hélène devint Receveur des Contributions indirectes à Saint-Riquier où il se maria en 1836 avec Rose Aline Lefebvre 1809-1890. Vers 1840 il construisit cette maison dont le pignon imitant le chapeau impérial légendaire fut surmonté de la statue de Napoléon 1er Empereur des Français, Roi d'Italie. Ruinée par le temps, elle fut remplacée par une statue semblable inaugurée le 1er mai 1962 en présence de S.A. le Prince Paul Murat représentant SAI le Prince Napoléon. Ville de Saint-Riquier Souvenir napoléonien Section de Picardie".

Que cet aspect célébratif ne fasse pas oublier le riche passé d'un des lieux les plus chargés de l'histoire locale. On retrouve des traces de la maison dans les plus anciens documents centulois, sans doute bien au-delà du XVIe siècle. La demeure s'appelait jadis "l'Hôtel du Blanc Coulon". 
En 1665, elle est la propriété de Jean Garin, sergent royal, qui l'a acquise des héritiers de Jean Butey, Procureur royal, lui-même la tenant de Jean Carpentier. 
Au XVIIIe siècle, cette demeure est passée dans la famille Judcy ou Judey, 8 générations de chirurgiens issues d'un chirurgien-major d'un régiment suisse.
Par mariage et héritage, cette propriété échoit à la famille Lefebvre, bourgeois et maire de Saint-Riquier avant que le beau-père de Louis Joseph Petit, Angilbert Lefebvre, à l'occasion de l'élargissement, dans la traversée du bourg, de la route Le Havre-Lille, ne contribue à l'édification de ce pignon. La fille de Louis Joseph Petit se mariera en 1859 à Maître Eugène Marcassin, notaire à Saint-Riquier . Un de ses fils René Marcassin, PDG de la Compagnie de Saint-Gobain, devenait propriétaire de la demeure en 1890, après la mort de sa grand-mère Madame Petit. Il la transmettra à son décès en 1944 à sa fille Madame Lauzier. Elle la cédera à Madame Pardessus, secrétaire d'avocat, le 2 décembre 1961, date anniversaire du Sacre et d'Austerlitz. Madame Pardessus est la première propriétaire ne descendant pas de Louis Petit.
Après son bombardement en août 1944, on installa en ses murs un bureau de la Poste jusqu'en 1962. Les nouveaux propriétaires Marc et Bernadette Stubbe, d'origine belge, ont acquis la demeure en 2000. La façade et le pignon ont été ravalés en mai 2006.

Partager cet article
Repost0
26 juillet 2007 4 26 /07 /juillet /2007 12:44
Banc-romain.jpg

Les jours de marché ou de foire, paysans et surtout paysannes se rendaient dans les villes ou gros bourgs où se tenait un marché. Lourdement chargés, ils y amenaient les produits de la ferme. Les paysannes portaient un panier sur leur tête protégée par un coussinet (der Wisch) rempli de son et de balles de blé. Les paysans, quant à eux, charriaient leurs produits dans une hotte accrochée au dos par deux lanières de cuir. Lors des haltes, les paysannes pouvaient déposer leurs fardeaux sur le linteau puis se reposer sur le banc de la dalle inférieure, à l'ombre généralement de quatre tilleuls. De part et d'autre étaient dressées deux bornes qui permettaient aux hommes d'y déposer leurs hottes ou encore aux cavaliers de se remettre en selle.

Il existe en Alsace deux sortes de bancs reposoirs:
ceux du Roi de Rome datés de 1811 
ceux de l'Impératrice Eugénie datés de 1854. 


Les bancs-reposoirs du Roi de Rome ont été érigés en Alsace au cours des années 1811-1812, à l'initiative du préfet du Bas-Rhin Lezay-Marnésia, pour commémorer la naissance de l'Aiglon (fils de Napoléon Ier et de son épouse Marie-Louise d'Autriche). Dans une lettre en date du 22 avril 1811, adressée aux municipalités, le préfet écrivait:
Tous les frais étaient à la charge des communes qui s'empressèrent de réaliser les "Nabele Bänk" (Bancs de Napoléon). Toutefois quelques rares municipalités regimbaient en argumentant que le territoire trop vallonné de leur commune ne s'y prêtait point .
Très peu de ces bancs ont survécu. L'un d'eux se dressait à Wiwersheim et un autre entre Petersbach et Asswiller en Alsace Bossue.

Les bancs-reposoirs de l'Impératrice Eugénie sont dus à l'initiative du préfet du Bas-Rhin Auguste-César West qui reprit l'idée de Lezay-Marnésia et concrétisa ainsi un vœu de l'Impératrice Eugénie de Montijo, en 1853, lors du premier anniversaire de son mariage avec l'Empereur Napoléon III. Cette fois-ci, les frais d'achat et de taille des pierres sont pris en charge par le département. C'était un moyen fort habile pour inciter les communes peu enthousiastes après la grave crise économique, surtout alimentaire que connut l'Alsace de 1846 à 1848.
Plus de quatre cents de ces monuments commémoratifs en grès des Vosges sont construits le long des chemins et routes d'Alsace. Souvent mutilés par les intempéries, mais aussi et surtout par l'ingratitude des hommes, ils se dressent encore dans les campagnes.

 
Partager cet article
Repost0
26 juillet 2007 4 26 /07 /juillet /2007 12:38
IMG-5646.jpg

La place Verte est aménagée en 1808-1809 par l' architecte de Landrecies Guyot avec la collaboration de Bouly, aîné, chef de bureau des travaux publics du département du Nord, sous le municipat de Vendois. La décision est également prise de construire un "arc de triomphe auquel on emploiera des matériaux provenant de la démolition du portique supérieur de l' ancienne abbaye de Maroilles", en l' honneur des victoires napoléoniennes. Les pilastres, l' arcade et l' entablement sont constitués de remploi, alors que le monument est dessiné et complété par l' architecte Guyot. Le choix est fait de réutiliser le second niveau du "portique" de l' ancienne abbaye d' ordre ionique ("un genre plus distingué et qui offrira un plus beau coup d' oeil" selon Deulin le fournisseur des matériaux de réemploi), plutôt que la façade dorique démolie par la suite. Le fronton comporte à l' origine les armes de l' empereur et une devise perpétuant sa gloire. L' arc est restauré en 1843 par l' architecte Grimault, Fournier étant maire.
L'Arc de triomphe édifié à un angle de la place Verte comme le principal ornement des lieux. Il est constitué d' une seule arche. Les pilastres provenant de l' ancienne abbaye ont été placés sur une maçonnerie de briques. Une inscription est située sur l' entablement : "Cet arc de triomphe a été élevé en 1807 à la gloire de nos armées par Nicolas Jph Vendois, maire de l' an VII à 1816" ; une autre a été placée sur l' arche : "A ceux de 1789, A l' égalité, 14 juillet 1989".
Partager cet article
Repost0
26 juillet 2007 4 26 /07 /juillet /2007 12:33
196771996O978986545.jpg

L’arc de triomphe de l’Étoile appelé partout dans le monde arc de triomphe, est situé à Paris, sur la place de l’Étoile, à l’extrémité ouest de l’avenue des Champs-Élysées, à 2,2 kilomètres de la place de la Concorde.
La place de l'Étoile forme un énorme rond-point de douze avenues percées au XIXe siècle sous l’impulsion du baron Haussmann, alors préfet du département de la Seine. Ces avenues « rayonnent » en étoile autour de la place, notamment l’avenue de la Grande-Armée, l’avenue de Wagram et, bien sûr, l’avenue des Champs-Élysées.
Ce monument parisien majeur est haut de 50 mètres et est large de 45 mètres.

Napoléon Ier ordonna la construction de l'arc en 1806 : son projet initial fut d'en faire le point de départ d'une avenue triomphale traversant notamment le Louvre et la place de la Bastille.
L'architecte Chalgrin en charge du projet fut inspiré par l'Antiquité. Il conçut ce monument mesurant 50 mètres de hauteur et 45 mètres de largeur. Les fondations exigèrent deux années de chantier. Lors des premières défaites (Campagne de Russie en 1812), la construction fut interrompue, puis abandonnée sous la Restauration puis finalement reprise et achevée entre 1832 et 1836, sous Louis-Philippe Ier. Les architectes Goust puis Huyot
prirent la relève sous la direction de Hericart de Thury.

L'Arc de triomphe de l'Étoile est inauguré le 29 juillet 1836 pour le sixième anniversaire des Trois Glorieuses. Au départ avait été prévue une grande revue militaire en présence de Louis-Philippe. Mais, alors que celui-ci vient d'être visé par un nouvel attentat le 25 juin, le président du Conseil, Adolphe Thiers, convainc le roi de s'abstenir. La revue militaire est décommandée et remplacée par un grand banquet offert par le roi à 300 invités choisis, tandis que le monument est inauguré en catimini par Thiers, à sept heures du matin.

Il fait partie maintenant des monuments nationaux à forte connotation historique. À ses pieds se trouve la tombe du Soldat inconnu de la Première Guerre mondiale. La flamme éternelle qu’il abrite, la première depuis l’extinction de la flamme des Vestales en 391, commémore son souvenir et ne s’éteint jamais : elle est ravivée chaque soir à 18h30 par des associations d'anciens combattants ou de victimes de guerre. 
Depuis 1923, année de l'allumage de la flamme qui veille sur la tombe du Soldat Inconnu, ce geste de ravivage symbolique a été accompli chaque soir, même le 14 juin 1940, jour où l'armée allemande est entrée dans Paris et défilait sur la place de l'Étoile : ce jour là, le ravivage a eu lieu devant les officiers allemands qui ont autorisé la cérémonie. L'association La Flamme sous l'Arc de Triomphe, qui regroupe 41 membres issus du monde combattant et victimes de guerre, organise les cérémonies de ravivage ainsi que les dépôts de gerbes par les personnalités françaises et étrangères : il y a chaque jour un ou plusieurs membres du Comité de la Flamme sous l'Arc de Triomphe pour accueillir les associations qui viennent tour à tour raviver la Flamme du Souvenir

Les quatre plus importants groupes sculptés sont :
Le Triomphe de 1810, par Jean-Pierre Cortot, représentant Napoléon Ier 
La Résistance, par Antoine Etex 
La Paix, par Antoine Etex 
Le Départ des Volontaires de 1792 (dit La Marseillaise), par François Rude

Sur les faces extérieures de l’arc sont gravés les noms des grands révolutionnaires et des victoires militaires de Napoléon Ier. Sur les murs intérieurs du monument sont inscrits les noms de 558 officiers d'Empire et de la République. Les noms de ceux qui moururent au combat sont soulignés.
Durant le transfert des cendres de Napoléon, le 15 décembre 1840, le cortège passa sous l'arc de Triomphe. Le corps de Victor Hugo est veillé sous l'arc la nuit du 22 mai 1885, avant d'être enterré au Panthéon. Deux fois par an (aux alentours du 10 mai et du 1er août), le Soleil se couche dans l'axe des Champs-Élysées. Pour une personne située sur les Champs-Élysées, le disque solaire est ainsi visible quelques minutes sous l'arche de l'arc de Triomphe. 
Le 10 mai 1994, le phénomène s'est accompagné d'une éclipse partielle de Soleil, observée par près de 200.000 personnes. À noter qu'en sens opposé vu de la Porte Maillot, le Soleil se lève 2 fois par an dans l'arc de Triomphe, aux alentours du 7 février et du 4 novembre.

Partager cet article
Repost0
26 juillet 2007 4 26 /07 /juillet /2007 12:15
800px-AdT-du-Carrousel.jpg

L'Arc de Triomphe du Carrousel est un arc de triomphe de 1809 construit par l'Empereur Napoléon Ier, comportant des entrées sur chacune des quatre faces (tétrapyle), situé dans le Ier arrondissement de Paris. Il se trouve sur la place du Carrousel, juste à l'ouest du Louvre.
Édifié en hommage à la Grande Armée de Napoléon Ier entre 1807 et 1809, le monument est situé devant le palais, sur l'esplanade précédant l'aile des Tuileries (avant qu'elle ne brûle en 1871). Célébrant la victoire de l'armée française à Austerlitz, l'arc de triomphe, dessiné par Charles Percier et Pierre-François-Léonard Fontaine, illustre la campagne de 1805 et la capitulation d'Ulm en 1807.
 fait explicitement référence aux arcs de triomphe de l'empire romain. Les sujets des bas-reliefs illustrant les batailles ont été choisis par le directeur du musée Napoléon (situé à l'époque au palais du Louvre), Vivant Denon, et dessiné par Charles Meynier.
Le quadrige de Chevaux de Bronze de Constantin Ier surmontant l'arc est l'attelage de la basilique Saint-Marc de Venise, que l'armée française menée par le général des armées d'Italie Napoléon Ier a ramené de
Venise en 1798, après la campagne victorieuse des Français en Italie du nord. Il est entouré de deux victoires à partir de 1808. En 1815, suite à la bataille de Waterloo et à la chute de l'empereur (Restauration), les autrichiens rendent les chevaux à Venise. Une copie est alors effectuée par le sculpteur François Joseph Bosio.

On peut lire sur le frontispice :

Façade Est :
L'armée française embarquée à Boulogne menaçait l'Angleterre
Une troisième coalition éclate sur le continent
Les Français volent de l'océan au Danube
La Bavière est délivrée, l'armée autrichienne prisonnière à Ulm
Napoléon entre dans Vienne, il triomphe à Austerlitz
En moins de cent jours, la coalition est dissoute

Façade Sud :
Honneur à la grande armée
Victorieuse à Austerlitz
En Moravie
Le 2 décembre 1805 jour anniversaire
Du couronnement de Napoléon

Façade Ouest :
A la voix du vainqueur d’Austerlitz
L’empire d’Allemagne tombe
La confédération du Rhin commence
Les royaumes de Bavière et de Westphalie sont créés
Venise est réunie à la couronne de fer
L’Italie entière se range sous les lois de son libérateur

Façade Nord :
Maître des états de son ennemi
Napoléon les lui rend
Il signe la paix le 27 décembre 1805
Dans la capitale de la Hongrie
Occupée par son armée victorieuse

Partager cet article
Repost0
22 juillet 2007 7 22 /07 /juillet /2007 18:57
NapIIItomb1967.jpg

Napoléon III (Paris, 20 Avril 1808-9 Janvier 1873, Chislehurst (Angleterre)), Président (1848-1852), Empereur des Français (1852-1870),  il est inhumé à Chislehurst (aujourd'hui : Bromley (district londonien)). Par la suite l'Impératrice Eugénie lui construisit un mausolée à l'Abbaye St Michel (St Michael's abbaye) de Farnborough où il repose à ce jour aux côtés de sa femme (décédée en 1920) et de leur fils unique, le Prince Impérial Eugène-Louis, tué en Afrique du Sud par les Zoulous en 1879 à l'âge de 23 ans, qui portait l'uniforme britannique.
Partager cet article
Repost0
22 juillet 2007 7 22 /07 /juillet /2007 18:33

normal-tombe-napoleon-II-coupole-invalides.jpg

Napoléon II (Paris, 20 Mars 1811-22 Juillet 1832, Schönnbrunn (Autriche)) repose dans l'église des Invalides à Paris, près du tombeau de son père Napoléon Ier.
Enseveli dans la crypte des capucins à Vienne (Autriche), le duc de Reichstadt fut exposé en uniforme du regiment de Wasa dans la chapelle impériale, puis aprés que le coeur fut déposé dans la chapelle de Lorette, et que le vase contenant ses entrailles fut deposé a la cathedrale Saint Etienne, le cercueil fut emmené à l'église des augustins .
L'aiglon eut des obsèques d'archiduc, C'est Adolf Hitler qui exigera que ses cendres reposent aux Invalides près du tombeau de son père que le dictateur allemand admirait. Le corps de Napoléon Ier reposait aux Invalides depuis le 15 décembre 1840, son fils le rejoignit le 15 Décembre 1940. Malgré une " médiatisation " (le mot n'existait pas encore) de cet événement voulu par Adolf Hitler dans l'espoir de récupérer l'opinion, peu de français se déplacèrent (hormis les personnalités officielles). Notre pays se trouvant sous le joug allemand, les préoccupations étaient autres. Sur sa tombe est inscrit : « Napoléon II Roi de Rome ». En 1969, à l'initiative d'André Malraux, alors Ministre des Affaires culturelles, le cercueil de l'Aiglon fut placé dans un caveau, non loin de l'Empereur.
La mort de Napoléon II suscita beaucoup d'émoi parmi les nostalgiques de l'Empire et des écrivains légendaires lui rendirent hommage comme Victor Hugo qui lui donna le premier, le titre « d'Aiglon » en 1852.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Patrick R. Nastro
  • : Bienvenue au pays de Napoleon et de ses contemporains, vous apprendrez surement bien des choses interressantes sur les empereurs Napoléon Ier et Napoléon III et sur la famille Bonaparte, de ce qu'il reste de ces empires Français au XXIème siècle...
  • Contact

Profil

  • Patrick R. Nastro

Recherche

Archives

Liens