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10 août 2007 5 10 /08 /août /2007 10:59

L'expédition de Rome est l'expédition francaise envoyée à Rome au printemps 1849, afin de soutenir le pape Pie IX face aux troubles révolutionnaires qui l'ont chassé de Rome (24 novembre 1848) et ont proclamé la république romaine.
Elle a été décidée par Louis-Napoléon Bonaparte, président de la République et Odilon Barrot, chef du parti de l'Ordre. Il s'agit de donner des gages au parti de l'Ordre et aux catholiques, animés par Montalembert, qui viennent d'assurer le succès de la candidature de Bonaparte à l'élection présidentielle. Les républicains français, quant à eux, votent les crédits de guerre pour aider les républicains romains menacés d'une intervention militaire autrichienne.
Les 3 000 hommes du corps expéditionnaire français du général Oudinot débarquent à Civitavecchia le 24 avril. En face d'eux se trouvent les milices romaines commandées par Garibaldi. Les pourparlers entre les républicains romains et l'émissaire français Ferdinand de Lesseps durent un bon mois. Il s'agit en effet pour le gouvernement français de gagner du temps et d'attendre les résultats des élections législatives, qui devraient amener une assemblée législative dominée par le parti de l'Ordre, en remplacement de la Constituante majoritairement républicaine.
Le résultat des élections étant acquis, les troupes françaises (30 000 soldats) passent à l'attaque le 4 juin. Mais ce n'est que le 30 juin 1849 qu'elles parviennent à entrer dans Rome, où les républicains capitulent le 4 juillet. Elles rétablissent les prérogatives du pape Pie IX qui avait été contraint de fuir. Mazzini, dirigeant de la république, retourne en exil, et Garibaldi tente de rejoindre Venise, où le républicain Daniele Manin résiste aux Autrichiens.
Les troupes françaises restent stationnées dans la Ville éternelle jusqu'à l'entrée à Rome par la porte Pia des troupes du général Cadorna le 20 septembre 1870. Cette occupation française marque le début de la question romaine.
Les répercussions intérieures françaises de cette affaire n'ont pas été minces. Le 13 juin 1849, dans le contexte brûlant de l'affaire romaine, un groupe de représentants du peuple démocrates-socialistes, sous l’égide de Ledru-Rollin, tente en effet un coup d’Etat. Après avoir réclamé la mise en accusation du président de la République et de son ministère, à qui ils reprochent de violer la constitution, les représentants démocrates-socialistes courent les rues de Paris, assemblent leurs quelques soutiens, notamment dans les rangs de la garde nationale.Mais l’affaire tourne mal. Après une manifestation sur les boulevards de Paris dispersée par le général Changarnier, les députés républicains se retranchent avec leurs derniers fidèles au Conservatoire des Arts et Métiers où ils décident de siéger en convention. Mais le Conservatoire n’est pas une place forte et, quelques heures plus tard, alors que, dans le Paris des révolutions, les forces aux ordres du pouvoir ont brisé les presses de quelques journaux un peu trop rouges, les députés rebelles doivent prendre la fuite. Ils se cacheront, notamment à l’étranger, mais n’en seront pas moins déchus de leur mandat législatif et, pour certains, condamnés par contumace à la déportation pour complot et attentat. Le champ était désormais libre pour Louis-Napoléon. Encore un peu plus de deux ans et c’était le coup d’Etat de décembre 1851, annonciateur du retour de l’Empire.

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10 août 2007 5 10 /08 /août /2007 10:44

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La bataille de Buzenval (commune de Rueil-Malmaison) eu lieu le 19 janvier 1871, pendant la guerre franco-prussienne. Les troupes assiégées dans Paris sous les ordres du général Louis Jules Trochu tentèrent une sortie en direction de Versailles.
Les objectifs des troupes françaises estla redoute de Montretout et le nord de Saint-Cloud, les hauteurs de Garches et le château de Buzenval.
90 000 hommes sont rassemblés, dont la moitié composée par la Garde nationale. C'est la première fois depuis le début du siège que cette dernière est utilisée dans une opération importante. Le centre face à Buzenval est sous les ordres du général Bellemare, l'aile gauche face à Montretout est commandée par le génaral Ducrot et l'aile droite par le général Vinoy. Les troupes sont déployées sur un front de 6 kms seulement, ce qui va constituer une gène pour les mouvements.
Les forces prussiennes sont solidement retranchées dans ces zones. Les combats les plus durs ontlieu dans le parc de Buzenval et le bois de Saint-Cucufa principalement à la porte de Longboyau.
À la fin de la journée, l'armée française n'a pas réussi à percer. Les pertes françaises sont énormes et la confusion est à son comble du fait de l'étroitesse du front. A 7h du soir le général Trochu ordonne la retraite. Un grand désordre se produit sur l'unique chemin au rond-point des Bergères.
Principales unités des forces françaises ayant participé à la bataille :
Garde nationale
35e régiment d'infanterie de ligne
Les Français ne tenteront désormais plus de mettre fin au Siège de Paris, en effectuant de telles sorties. Trochu abandonna le commandement en chef de la ville au profit de Joseph Vinoy qui capitula 10 jours plus tard.

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10 août 2007 5 10 /08 /août /2007 10:41

La Bataille de Saint-Quentin eut lieu le 19 janvier 1871, durant la guerre franco-prussienne. Elle se termina par une victoire prussienne qui mit fin au espoirs français de briser le siège de Paris.
Alors que les armées prussiennes de Guillaume Ier assiègeaient Paris, la Ie Armée prussienne, sous les ordres d'Von Goeben fut envoyée pour s'occuper des forces françaises au nord de Paris. Après une première tentative de mettre fin au siège de Paris, et un premier échec, lors de la bataille de Bapaume, les Français voulaient faire une deuxième tentative.
Von Goeben marcha vers le Nord avec son armée et rencontra l'armée française du général Faidherbe près de Saint-Quentin. Le 19 janvier, les Prussiens attaquèrent et battirent les forces françaises. Le même jour, le général Trochu tenta une sortie de Paris, avec la bataille de Buzenval, mais il subit lui aussi un revers. Ce fut la dernière tentative de mettre fin au siège de Paris.

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10 août 2007 5 10 /08 /août /2007 10:36

La bataille de Dijon fut combattue dans le contexte de la guerre franco-allemande de 1870, commencée le 19 juillet, comporta une succession rapide de défaites françaises : l’évacuation du nord de l’Alsace (défaite française de Wissembourg et Froeschwiller), le défaite de Metz (bataille de Gravelotte), la défaite de l’empereur Napoléon III à la bataille de Sedan, sa capitulation de 2 Septembre. Les armées germaniques envahiront tout l’Est de la France et s’ouvriront la route pour Paris. La République est proclamée le 4 Septembre et le gouvernement provisoire décide, sous l’impulsion de Léon Gambetta chargé de la défense nationale, la poursuite de la guerre.

Première bataille de Dijon:
Dés la début du siège de Paris (19 septembre 1870 - 20 janvier 1871) la stratégie française se concentra sur des actions d'harcèlement sur les troupes prussiennes établies dans l'est du Pays, pour réduire la pression sur la capitale (28 septembre capitulation de Strasbourg, 23 octobre capitulation et fin du siège de Metz).
Les troupes encore disponibles là bas, appuyées de comités de défense locale levés suite aux défaites de l'été, furent invitées à entamer une "guerre de partisans". Ainsi naquirent les corps des "francs tireurs", corps de volontaires d'entité variable, qui aurait constitué, ensemble aux garibaldiens italiens, le nerf de l'armée de Garibaldi, en peu de mois. Leur coordination avec le restant des troupes régulières, résulta pas du tout aisée et dès le 11 septembre le gouvernement chercha à les intégrer dans les rangs des réguliers, avec quelques déboires.
La bataille du 30 octobre est l’expression même des difficultés à appliquer une stratégie et de la profonde désorganisation des Forces Armées françaises. Après la capitulation de Sedan et pendant qu'ils assiégeaient Paris, les Prussiens consolidèrent les conquêtes à l’Est. Le 17 Octobre les troupes du général Werder occupèrent Luxeuil et Vesoul. Le 26 Gray. Le 27, avancèrent sur Dijon. les troupes du général français Fauconnet, se virent forcées à renoncer à défendre la ville et à se replier sur Beaune. Le 29 le préfet et le maire de la ville, sous la pression de la population, réclama le retour des troupes. Pendant que les volontaires locaux engageaient le combat contre deux brigades du Baden, avant-garde de l'armée prussienne. Les combats continuèrent toute la journée suivante sur les hauteurs de Montmusard et dans les périphérie Est de la ville. Par manque d'appui de le part des troupes de Beaune, la ville fut occupée.

Seconde bataille de Dijon:
Entre temps Giuseppe Garibaldi arriva à Marseille le 7 octobre, pour porter son aide à la République qui avait substitué Napoléon III, dont les armées avaient battu Garibaldi à Rome en 1849 et à la bataille de Mentana en 1867. A mi-octobre le général est chargé par le Gouvernement Provisoire d’organiser une armée dans l'est de les France (il est à Dole le 13 octobre). Il s’agit d'une mission semblable à celle menée entre les lacs lombards en 1848 et 1859, et aux opérations dans le Trentin en 1866 : agir dans une zone d'opérations secondaire mais avec un rôle stratégique non négligeable.
Les armée était composée de gardes nationaux (Alpes maritimes et de Savoie), corps-francs (Est et Sud-est de les France), volontaires étrangers (polonais, hongrois, espagnols, américains et, surtout, italiens) : initialement moins de 4.000 effectifs. Il était assisté de ses fils Menotti et Ricciotti, de son gendre Canzio et Joseph Bordone, un avignonnais d'origine italienne qui avait suivi Garibaldi dans l'expédition dans les deux Siciles et qui fut pour l'occasion promu générale et chef d'état majeur.
À partir du mois suivant Garibaldi installa son propre quartier général à Autun, et entama les attaques sur l'armée germanique, perturbant les lignes logistiques de Strasbourg à Paris, avec quelque succès à partir du choc victorieux de Châtillon-sur-Seine (14 novembre), lorsque Ricciotti Garibaldi fit 200 prisonniers avec les convois d'armes et munitions. Le 26 novembre échoua une tentative d'investir Dijon, occupé par les Prussiens.
Le18 décembre a lieu la bataille dans la plaine, aux pieds du bourg de Nuits-Saint-Georges (18 décembre), lorsque les allemands accrochèrent les volontaires qui leur barraient la route vers le sud. Après une journée de combat les corps-francs battirent en retraite : environ 1.200 les prisonniers français, 97 officiers allemands abattus, un prince de Baden blessé, quelque centaine les pertes globales. Les prussiens achevaient les fuyards sur les routes du bourg, sauf les survivants mis à l’abri par la population, qui les revêtait de vêtements civils. Les vainqueurs pillèrent l'hôpital, les boutiques, les auberges, incendièrent, passèrent au crible la ville maison par maison.

Troisième bataille de Dijon
:
Le 14 janvier Garibaldi s'installa à Dijon, évacué par les prussiens le 17 décembre, informés de l'arrivée vers le nord de troupes régulières françaises menées par le général Charles Denis Bourbaki (déjà commandant de la garde impériale de Napoléon III aux malchanceuses batailles de l'armée du Rhin).
Bourbaki tentait une ambitieuse opération pour libérer Paris en prenant à revers les troupes ennemies, à travers un vaste mouvement stratégique de Bourges à l’Alsace en passant par Belfort. Cette tentative désespérée suivait les deux précédentes menées par l'armée de la Loire et l'armée du Nord. Garibaldi mena alors de Dijon une série d'initiatives d'accompagnement de l'offensive principale.
Entre temps la situation se précipitait. L'armée de Paris échouait dans ses efforts, pendant que la retraite de Bourbaki vers Besançon était interrompue par les allemands du Manteuffel et poussée vers la frontière suisse à Verrières-de-Joux le 31 janvier, cassés et affamés. Les 84.000 encore en armes sur les 150.000 partis, furent désarmés et internés dans la Confédération.
Suite à la retraite de l'armée principale Bourbaki, Garibaldi réduisit son action à la défense de Dijon et des "portes de Bourgogne", qu'ils empêchaient à l'ennemi l'avancé vers sud. Le 21-22-23 janvier la ville fut attaqué par 4.000 prussiens : Garibaldi sortit victorieux et en obtint la satisfaction de la capture des enseignes du 61° régiment Poméranie.

Le Gouvernement Provisoire entama les entretiens pour l'armistice, signé le 29 janvier. L'armistice exclût le département de Dijon (Côte D’or), les prussiens voulant ainsi humilier Garibaldi et les corps de volontaires.
Dijon resta occupée par l'armée allemande, devenue impériale à partir du 18 janvier 1871, pour environ huit mois et reçut la Légion d'honneur pour sa résistance le 30 octobre 1870.
Le 8 Mars 1871 Victor Hugo célébra ainsi l'aventure dijonnaise devant l'Assemblée Nationale :
de toutes les puissances d'Europe aucune ne s’est levée pour défendre cette France qui, tant de fois, avait fait sienne la cause de l'Europe... pas un roi, pas un état, personne... un homme est intervenu... le seul des généraux français qui... n'ait pas été vaincu
Et annonça sa démission de l'Assemblée.

 

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10 août 2007 5 10 /08 /août /2007 10:31

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La bataille de la Lizaine est également appelée dans certains ouvrages la bataille d'Héricourt. Elle est un épisode de la guerre franco-allemande de 1870
Sous le Second Empire, Napoléon III déclare la guerre à la Prusse. L'Armée française, mal préparée et mal commandée, subit une série de revers et de défaites sur son territoire… l'Empereur se rend aux Allemands.
Un gouvernement provisoire s'instaure, et décide de poursuivre la guerre sous l'impulsion de Gambetta. L'armée impériale est pratiquement décimée, mais la réserve constituée par les "Mobiles" est considérable. C'est avec cette ultime ressource que les combats se poursuivent ; Paris est encerclé. Dès l'automne 1870, les Prussiens tiennent une grande partie du territoire français. Dans l'Est de la France, l'Alsace, la Franche-Comté, une partie de la Bourgogne sont occupées. Le colonel Denfert-Rochereau s'est enfermé avec ses troupes dans la citadelle de Belfort (dernier siège de Belfort).
En décembre 1870, le gouvernement constitue une nouvelle armée sous l'autorité du général Charles Denis Bourbaki. Cette dernière dénommée Armée de l'Est, prend naissance à Bourges et s'étoffe tant bien que mal durant son parcours en direction de l'est (Chalon-sur-Saône, Besançon). Elle a pour objectif de couper les arrières et les lignes de communication des Prussiens, et au passage de délivrer Belfort où le colonel Denfert-Rochereau et ses troupes se sont enfermés dans la citadelle… Après avoir débarqué le gros de l'Armée dans la petite gare de Clerval (petite ville au nord de Besançon), le général Bourbaki engage sa campagne à l'Est. Première étape : s'emparer de Villersexel (Haute-Saône)…
Le 8 janvier 1871, la bataille de Villersexel est engagée. Le lendemain, elle connait son apogée par une victoire des troupes françaises. Sous le commandement de l'intuitif général de Werder, les Prussiens se retirent de Villersexel (car pour Werder, cette ville n'a rien de stratégique), et migrent en direction de Montbéliard. Les Prussiens s'installent alors sur une ligne géographique qui suit un petit cours d'eau : la Lizaine. Au sud, Montbéliard-Héricourt, au nord, Frahier. Les troupes prussiennes rejoignent ainsi les contingents qui occupent déjà tout le Pays. De Werder suppute (à raison) le plan de Bourbaki qui est de se diriger sur Belfort afin de reprendre la ville et délivrer la garnison française…
Mais enlisée à Villersexel dans des problèmes de ravitaillement de toutes sortes, l'Armée de l'Est est incapable de poursuivre rapidement son adversaire. Mettant ainsi à profit cette inaction, les troupes prussiennes prennent pied sur la rive gauche de la Lizaine (ou Luzine), petite rivière qui se jette à Montbéliard dans l'Allan. Cette rivière, bien que peu importante, forme un obstacle naturel. De plus, le remblai de la ligne de chemin de fer qui suit la Lizaine (de Montbéliard à Héricourt) offre un abri inopiné pour les Prussiens. Les Prussiens profitent de ses deux jours de répit (10 et 12 janvier) pour placer des soldats tout le long de la Lizaine. Des bouches à feu sont installées sur les hauteurs : à Chalonvillars (pour défendre Chenebier et Frahier), au Mont-Vaudois (pour tenir Héricourt) et, à Montbéliard (aux mains des Prussiens depuis novembre 1870), au niveau des Grands-Bois et sur ce qu’on appellera plus tard les Batteries du Parc. Les soldats allemands profitent de la valeur défensive de la Lizaine dont la largeur oscille entre 6 et 8 mètres et la profondeur près d’un mètre. Ils font sauter la plupart des ponts, bourrent d’explosifs les autres, aménagent les routes pour faire passer le ravitaillement… Les Français, de leur côté, sont sur un terrain boisé difficile. Ainsi donc, de Montbéliard à Frahier (Haute-Saône), une ligne de front d'environ 20 Km est puissamment défendue.
Le 14 janvier, les premiers contingents français parviennent dans la région d'Arcey (10 km au nord-ouest de Montbéliard). Après quelques escarmouches avec des postes avancés prussiens, l'Armée de l'Est parvient sur les hauteurs de Montbéliard. Le plan de Bourbaki consiste en une attaque frontale déployée sur 19 km…
Composée de 140 000 hommes, l'armée est hétéroclite et improvisée. L'ennemi est composé d'environ 52 000 hommes. Le climat en ce début de bataille est extrêmement rigoureux. Il neige, et il a neigé abondamment durant les jours précédents ; la température nocturne atteint -20°. Alors que les prussiens ont trouvé des abris par réquisitions, les troupes françaises bivouaquent dans les bois et dans les chemins creux. En dépit des actes de bravoure accomplis dans la région de Villersexel, c'est une armée épuisée et mal équipée qui arrive pour combattre sur le front de la Lizaine (on manque, par exemple, totalement de fers à glace pour les chevaux). Les premiers combats s'engagent devant les villes d'Héricourt et de Montbéliard. Les troupes pénètrent dans la ville et attaque le château pour y déloger les prussiens qui tirent à l'arme lourde. Le petit village de Béthoncourt au nord-est de Montbéliard connait un douloureux combat durant lequel succombent des bataillons de savoyards et de zouaves. Mais les luttes les plus sanglantes se déroulent devant Héricourt et Chagey. Pendant trois jours, les combats sur la ligne de la Lizaine connaissent des affrontements acharnés.
Le 18 janvier, aucune percée décisive n'ayant été marquée, le général Bourbaki décide de suspendre les combats et d'opérer la retraite de ses troupes en direction du sud, vers Besançon. La délivrance de Belfort aura donc échoué. Mais prise en tenaille par une nouvelle armée (Manteuffel), l'Armée de l'Est est contrainte de dévier sa marche en direction de Pontarlier. Cette retraite sur le plateau du Haut-Doubs, dans le froid sévère et la neige, est comparable au tableau Le Radeau de la Méduse. Les soldats, affamés, épuisés, décimés par le froid, n'étaient plus que l'ombre d'eux-mêmes. Acculée à la frontière suisse, l'Armée de l'Est était prise au piège. Bourbaki tentera alors de se suicider. Il laissera le commandement de l'Armée au général Clinchant, son principal adjoint. Ce dernier négociera l'internement de l'Armée en Suisse, après qu'elle soit désarmée au passage de la frontière. À partir du 1er février, 87 000 hommes commenceront à passer la frontière, principalement aux Verrières-de-Joux (petit village au sud-ouest de Pontarlier). 12 000 malades ou blessés sont soignés pendant deux mois avant leur retour progressif en France du 13 mars à juin 1871. 11 800 chevaux, 285 canons, 64 000 fusils, 60 000 sabres… sont vendus et plusieurs milliards de francs sont versés à la Suisse à titre de dédommagement. L’armée de l’Est s’est évaporée. Belfort sous le commandement du colonel Denfert-Rochereau, résiste héroïquement aux assauts des prussiens du 14 novembre 1870 jusqu’à la signature de l’armistice le 28 janvier 1871. Cette partie de l’Alsace est cédée à la France. L’Alsace et la Lorraine tombent aux mains des prussiens. Un nouveau département, composé de Belfort et des communes alentours, est né. Le Territoire de Belfort sera officiellement reconnu en 1922.

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10 août 2007 5 10 /08 /août /2007 10:29

La bataille du Mans eut lieu les 11 et 12 janvier 1871. Ce fut une défaite décisive de la France contre l'Allemagne dans le cadre de la guerre franco-allemande de 1870-71.
Après la bataille d'Orléans, du 2 au 4 décembre 1870, le général Chanzy prit le commandement de l'armée de la Loire et regroupa les forces françaises vers Le Mans. Trois de ses corps lui sont alors retirés pour renforcer l'armée de l'Est.
Cinquante mille mobilisés bretons, formant l'armée de Bretagne d'abord sous les ordres du comte de Kératry puis du général de Marivault furent rassemblés dans le camp de Conlie, mal vêtus, dans une fange, sans aucun approvisionnement, tant alimentaire que d'ordre militaire. Gambetta les considérant comme des Chouans, les équipa « enfin » de fusils de type springfield, à percussion, hétéroclites avec des munitions qui ne correspondaient pas ou qui étaient mouillées.
Déplacés à la Tuilerie dans un saillant, et portés à la pointe de la défense française, alors qu'ils ne devaient former qu'une armée de réserve, ils furent rapidement obligés de reculer, après s'être heurtés à la déroute des forces régulière française, le 11 janvier 1871.

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10 août 2007 5 10 /08 /août /2007 10:28

Cette bataille du 8 janvier 1871 s'est soldée par une victoire française lors de la Guerre franco-allemande de 1870. Elle a précédé la bataille de la Lizaine.

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10 août 2007 5 10 /08 /août /2007 10:21

800px-Bapaume-tableau-Faidherbe.jpg

La Bataille de Bapaume eut lieu le 3 janvier 1871, durant la guerre franco-prussienne lorsque les Français tentèrent de mettre fin au siège de Péronne. Elle se déroula près du village de Bapaume et se termina par une victoire stratégique prussienne.
La Ie Armée prussienne arriva à Bapaume à la fin du mois de décembre 1870 alors qu'au même moment l'Armée du Nord du général Faidherbe sortait pour mettre fin au siège prussien de Péronne. Les deux armées se rencontrèrent près de Bapaume. Bien que les soldats de Faidherbe entouraient les Prussiens expérimentés mais dépassés numériquement, ils ne parvinrent pas à profiter de leur avantage et durent battre en retraite. Ceci eut pour conséquence la capitulation de Péronne le 10 janvier. Les troupes prussiennes allaient rapidement reçevoir des renforts et elles affrontèrent à nouveau Faidherbe deux semaines plus tard lors de la Bataille de Saint Quentin.
La bataille de Bapaume fut livrée les 2 et 3 janvier 1871, durant la guerre franco-prussienne de 1870-71 aux territoires de Biefvillers-lès-Bapaume et de Bapaume. Le général Faidherbe à la tête de l'Armée du Nord arrêta les Prussiens. Après la bataille de Pont-Noyelles, nous voyons le général Faidherbe, pressé par un ennemi qui allait devenir d'instant en instant plus nombreux et pouvait le couper de sa ligne de communication, se retirer en bon ordre vers le Nord, sur Arras et Douai. Le 27 décembre, il arrête son mouvement et prend position sur la ligne Fampoux, Vitry, Corbehem, appuyant sa droite à Arras et sa gauche à Douai, et protégé en avant par le cours de la Scarpe. Là, il ravitaille ses troupes et les fait reposer. Pendant ce temps, l'ennemi, décidément maître d'Amiens depuis l'affaire de Pont-Noyelles, avait marché sur Péronne, l'avait investi et, le 28 décembre, avait commencé le bombardement de la place. C'est alors que Faidherbe se décide à reprendre l'offensive. Le 31 décembre, il s'avance au Sud d'Arras, sa droite à Rivières-Groseille, sa gauche à Tilloy. Le 1er janvier 1871, il assemble ses généraux à Beaurains et, malgré leur avis, décide qu'on marchera en avant.
« Messieurs, leur dit-il, vous avez peut-être raison, mais laisser bombarder Péronne sans tenter de le secourir, lorsque j'ai sous mes ordres au moins 30 000 hommes et 90 pièces de canon, c'est encourir à coup sûr le déshonneur. Or, j'aime mieux être battu en faisant mon devoir que déshonoré par une accusation de pusillanimité, nous partirons demain matin pour marcher à l'ennemi : vous recevrez ce soir les ordres de marche. »
Jetons un coup d'oeil sur les positions prussiennes et les troupes qu'allait aborder l'armée du Nord. Ces troupes formaient l'aile droite de la première armée, dont l'aile gauche opérait sur la basse Seine; elles étaient sous le commandement en chef du général de Goeben. Le général comte de Gröben, commandant la 3e division de cavalerie, était à Bucquoy avec trois compagnies d'infanterie, dix escadrons et demi et une batterie. La 15e division occupait Bapaume avec onze bataillons, quatre escadrons et quatre batteries. Son chef, le général de Kummer, avait placé en première ligne la 30e brigade d'infanterie (général de Strubberg) avec trois escadrons et trois batteries, de Bapaume à Béhagnies, et en seconde ligne la 29e brigade (général de Bock) sur la ligne Bertincourt-Sailly-Saillisel, avec un escadron et deux batteries. Le 8e bataillon de chasseurs restait à la disposition du général de Goeben vers Combles et Morval, avec deux batteries à cheval. Sur la route de Péronne à Cambrai, à Fins, se trouvait le prince Albrecht ayant sous ses ordres la brigade combinée de cavalerie de la garde, une batterie à cheval et un bataillon détaché du régiment de fusiliers n° 33.

Nous sommes le 2 janvier, le ciel est gris, le temps froid. Les troupes françaises se mettent en marche dès la première heure. La division Derroja du 22e corps (général Lecointe) qui forme la droite arrive jusqu'à Bucquoy d'où les Prussiens se sont retirés sur Puisieux et Miraumont, puis elle fait un à-gauche et vient cantonner à Achiet-le-Petit, sans avoir tiré un coup de fusil. Au centre, la division du Bessol du même corps, avec laquelle marche le général Faidherbe, se dirige sur Ablainzevelle qu'elle atteint vers midi. Au 23e corps (général Paulze d'lvoy), la marche est loin d'être aussi facile. La division Payen s'est avancée par Boisleux et Ervillers, et au sortir de ce dernier village déploie la brigade Michelet pour enlever Béhagnies; deux batteries sont mises en position à droite et à gauche de la route. La brigade Delagrange reste en réserve à Ervillers. La brigade Michelet s'avance avec confiance sur trois colonnes, croyant le village occupé seulement par des avant-postes peu nombreux. La colonne du centre n'atteint les premières maisons quand un feu terrible l'accueille et la refoule en désordre. Elle ne tarde pas pourtant à se reformer, s'élance de nouveau et enlève Béhagnies, rejetant les Prussiens sur Sapignies. Mais la colonne de droite a fait un trop long détour et n'est pas en mesure de la soutenir, et la colonne de gauche, accueillie, elle-même de près par des volées de mitraille et chargée par la cavalerie, est rejetée sur Ervillers, laissant 250 prisonniers aux mains des Prussiens, qui réoccupent immédiatement Béhagnies. Il est environ deux heures. La division Robin (mobilisés) du 23e corps n'a pas encore paru sur le champ de bataille, ce n'est que vers deux heures et demie qu'elle est signalée près de Mory, ayant perdu un temps précieux à passer par Croisilles et Saint-Léger, au lieu de suivre la division Payen. On peut affirmer que, si elle eût figuré dans l'affaire de la matinée, elle eût pu, par sa seule présence. lui donner une tout autre issue. Cependant la brigade Delagrange s'est portée en ligne à Ervillers pour remplacer la brigade Michelet, et le reste de la journée se passe sans que l'on sorte de part ni d'autre de ses positions.
Au centre, Faidherbe, qui ne sait rien de ce qui vient de se passer au 23e corps fait attaquer Achiet-le-Grand dont il chasse les Prussiens; et occupe également Bihucourt. A cinq heures, il fait arrêter le 22e corps en arrière de Biefvillers-lès-Bapaume et de Grévillers et établit son quartier général à Achiet-le-Grand. Vers sept heures du soir, le général de Kummer, trouvant la brigade Strubberg trop en l'air, la fait rentrer à Bapaume où se trouve ainsi réunie toute la 15e division, Il compte défendre la ville en s'appuyant sur la ligne Grévillers-Biefvillers-lès-Bapaume-Favreuil-Beugnâtre. Le général de Goeben sera à Pys avec un bataillon, quatre escadrons et quatre pièces. Le prince Albrecht qui est à Fins reçoit du général de Goeben, resté à Combles, l'ordre d'amener son détachement à Bertincourt. En outre, Goeben demande aux troupes de Barnekow qui investissent Péronne trois bataillons et quatre batteries qui devront arriver à neuf heures du matin à Sailly-Saillisel.
Les ordres de Faidherbe pour le 3 janvier sont que le 23e corps reprendra sa marche par la route de Bapaume, la division Payen suivant directement la route, la division Robin marchant de Mory pour tourner Favreuil. La division du Bessol s'avancera de Bihucourt sur Biefvillers-lès-Bapaume, et Derroja qui est à Achiet-le-Petit se dirigera sur Grévillers. Le 3, le jour se lève très sombre, la terre est couverte de neige, le froid intense. De grand matin, Faidherbe recommence l'attaque au centre, du Bessol se lance sur Biefvillers-lès-Bapaume et Derroja sur Grévillers. A gauche, la division Payen entre à Béhagnies et Sapignies évacués par l'ennemi ainsi qu'on l'a vu, et se rabat sur Favreuil fortement occupé. Quant à la division Robin, dont les troupes ne sont pas capables de rester en ligne sous la moindre fusillade, elle se borne à couvrir notre gauche par sa présence. A droite, Grévillers est vivement enlevé par les troupes du général Derroja, et Biefvillers-lès-Bapaume, vigoureusement défendu, l'est lui-même bientôt, à la faveur d'un mouvement tournant par la gauche, exécuté par les troupes de du Bessol. Puis, l'artillerie française ayant éteint le feu des canons prussiens, les soldats français s'élancent directement sur Bapaume, trouvant Biefvillers-lès-Bapaume, la route de Bapaume et les maisons d'Avesnes encombrés de blessés prussiens; ils font là de nombreux prisonniers. La division du Bessol pénètre même dans le faubourg d'Arras, mais les Prussiens parviennent à l'arrêter, grâce aux fossés et aux pans de murailles restant des anciennes fortifications, qui facilitent singulièrement la défense.
A gauche, le 23e corps se rend maître de Favreuil, aussitôt que son chef a fait remplacer à la gauche de sa ligne d'attaque la division Robin : deux bataillons de la brigade Delagrange. De ce côté, les Prussiens se mettent en pleine retraite, et il se produit sur toute la ligne une sorte d'accalmie. Dans l'après-midi, les Prussiens qui ne veulent pas encore s'avouer battus cherchent à tourner la droite des Français par Tilloy. Le général Lecointe dirige sur ce village la brigade Pittié qui s'en empare, malgré une vive résistance, et s'y maintient. Ensuite c'est Ligny qui est vivement disputé, mais reste en définitive aux Prussiens. A la nuit tombante. les Français n'en sont pas moins victorieux sur toute la ligne, puisque les Allemands ont été chassés de toutes les positions qu'il occupait le matin. Les troupes françaises passent dans les villages conquis la nuit que les Prussiens emploient à évacuer Bapaume et à se mettre en retraite. Les quelques lignes suivantes, extraites de l'ouvrage du grand état-major prussien sur la Guerre franco-allemande, se chargent de montrer l'état où les troupes françaises avaient réduit leur adversaire :
« ...] de leur côté, les Allemands non plus n'étaient rien moins que désireux de reprendre la lutte immédiatement. L'artillerie ne parvenait même pas à reconstituer un approvisionnement suffisant [...]. Les soldats avaient un besoin urgent de repos. Afin de le leur ménager, la retraite en arrière a été décidée; et dans la matinée du 4, le mouvement était déjà en voie d'exécution, quand les avant-postes annoncèrent que l'ennemi s'était retiré des villages au Nord de Bapaume. »
Faidherbe laissa cependant passer l'occasion de donner à sa victoire un caractère décisif, en ne faisant pas coûte que coûte recommencer le lendemain la marche en avant, comme le voulaient plusieurs de ses généraux cette fois plus confiants que lui. Il n'y a pas à douter que Péronne aurait été délivré le lendemain même, puisque le major Schell du grand état-major prussien nous apprend dans son livre les Opérations de la première armée que
« le général Barnekow reçut à deux heures (le 3) l'ordre de se tenir prêt à lever le siège ».
Le général en chef de l'armée du Nord, en présence du froid extrême, de la fatigue des troupes, de la nécessité du ravitaillement, et comptant sur une défense de Péronne assez longue pour lui permettre de renouveler sa tentative à quelques jours de délai, donna l'ordre à ses troupes de se retirer, le 4, à une dizaine de kilomètres au Nord de Bapaume, dans leurs cantonnements de Boileux, pour se refaire avant de reprendre la lutte. La bataille de Bapaume avait avait coûté à la France 1319 hommes tués ou blessés et 800 disparus dont le plus grand nombre se composait de mobilisés du général Robin, rentrés sans plus de façon dans leurs foyers. Les Allemands avouèrent le chiffre de 40 officiers et 740 hommes tués ou blessés, mais des témoignages dignes de foi portent ce nombre à 1100 hommes environ. Si l'on fait abstraction de la division Robin qui fut pour les Français plutôt un élément de faiblesse qu'une aide efficace, à cause de la confiance que sa pusillanimité inspirait aux Prussiens, nous évaluerons les forces françaises à environ 25 000 hommes dont un quart de mobiles. Les Allemands disposaient de 15 000 hommes abrités derrière les obstacles les plus faciles à défendre.

 

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10 août 2007 5 10 /08 /août /2007 10:20

La bataille de Hallue eut lieu les 23 et 24 décembre 1870, durant la guerre franco-prussienne. Son issue fut indécise.
La bataille opposa 40 000 soldats Français du général Faidherbe aux 22 500 Prussiens d'Edwin Freiherr von Manteuffel. Les Français subirent de lourdes pertes dans le village devant leurs positions. Cependant, les Prussiens furent incapable de se maintenir sur les hauteurs qu'ils contrôlaient. Après que leur attaque ait été repoussée, les Français continuèrent à lancer des offensives, mais sans résultat décisif. Un millier de soldats français furent tués, et 1 300 capturés. Environ 927 Prussiens furent tués ou blessés.

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10 août 2007 5 10 /08 /août /2007 10:19

La bataille d’Orléans et des villes de Beauce au nord, intervint en deux périodes en 1870 :
11 octobre et 5 novembre avec la prise puis l'évacuation de la ville par le Ier corps bavarois commandé par le général von der Tann ; 
des 2 au 4 décembre la IIe armée prussienne dirigée par le prince Frédéric-Charles. Ce fut une défaite de la France par l'Allemagne dans le cadre de la guerre franco-allemande de 1870-71.
L'armée française de la Loire était sous le commandement du général en chef Aurelles de Paladines mais les décisions stratégiques étaient prises par Gambetta.
Redoutant un combat similaire à celui du 11 octobre, les Allemands décident de ne pas attaquer de front. Ils s'infiltrent jusqu'à La Chappelle et par le faubourg Bannier. À 9 heures, ils sont aux Aubrais. Les Prussiens envoient un parlementaire pour demander l'occupation de la ville en menaçant de la bombarder. À 10 heures, d'Aurelle ordonne l'évacuation de la ville.
Les combats eurent ensuite lieu dans le cadre de la bataille du Mans.

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