13 septembre 2007
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1807-2007 BICENTENAIRE DU CODE DU COMMERCE FONDE PAR NAPOLEON Ier.
Le tribunal de commerce n'est pas un lieu où l'on se rend volontiers... même si certains y réalisent des fortunes considérables. Le bicentenaire du code du commerce - créé en 1807 par Napoléon - donne l'occasion aux juges consulaires (ils sont élus) de se placer sous les feux de l'actualité et de donner une meilleure image d'eux-mêmes. Une exposition itinérante, qui fait halte à Paris, participe à cette célébration. Sa conception a été confiée à l'historien Jacques Marseille.
Le professeur à l'université Paris-I n'a malheureusement pas mis en scène l'histoire des faillites ou des contentieux commerciaux - ce qui eût pourtant été passionnant -, mais a préféré traiter un sujet plus grand public : "200 ans de vie économique et de justice consulaire".
Vingt panneaux - un par décennie - suspendus par paire comme les plateaux de la balance de la justice retracent ce volet de l'histoire de France. De l'invention de la photographie par le Bourguignon Joseph Nicéphore Niépce à l'élection de Laurence Parisot à la tête du Medef, en passant par la naissance de l'Etat-providence, la crise de 1929 et le "choc pétrolier", l'exposition rappelle les principales évolutions de l'économie française.
Grâce à une scénographie assez ludique, à la présence d'objets représentant différentes périodes et de mannequins en costumes d'époque, le parcours est loin d'être fastidieux. Au-dessus de l'atrium où l'exposition est présentée, les portraits de douze personnalités ayant marqué la justice consulaire semblent symboliser la prééminence du droit sur l'économie.
Autre symbole : les entreprises ayant soutenu financièrement l'exposition sont présentées sur des panneaux entourant la rétrospective historique. La moitié sont des banques. Jamais très loin en effet du tribunal de commerce.
Le tribunal de commerce n'est pas un lieu où l'on se rend volontiers... même si certains y réalisent des fortunes considérables. Le bicentenaire du code du commerce - créé en 1807 par Napoléon - donne l'occasion aux juges consulaires (ils sont élus) de se placer sous les feux de l'actualité et de donner une meilleure image d'eux-mêmes. Une exposition itinérante, qui fait halte à Paris, participe à cette célébration. Sa conception a été confiée à l'historien Jacques Marseille.
Le professeur à l'université Paris-I n'a malheureusement pas mis en scène l'histoire des faillites ou des contentieux commerciaux - ce qui eût pourtant été passionnant -, mais a préféré traiter un sujet plus grand public : "200 ans de vie économique et de justice consulaire".
Vingt panneaux - un par décennie - suspendus par paire comme les plateaux de la balance de la justice retracent ce volet de l'histoire de France. De l'invention de la photographie par le Bourguignon Joseph Nicéphore Niépce à l'élection de Laurence Parisot à la tête du Medef, en passant par la naissance de l'Etat-providence, la crise de 1929 et le "choc pétrolier", l'exposition rappelle les principales évolutions de l'économie française.
Grâce à une scénographie assez ludique, à la présence d'objets représentant différentes périodes et de mannequins en costumes d'époque, le parcours est loin d'être fastidieux. Au-dessus de l'atrium où l'exposition est présentée, les portraits de douze personnalités ayant marqué la justice consulaire semblent symboliser la prééminence du droit sur l'économie.
Autre symbole : les entreprises ayant soutenu financièrement l'exposition sont présentées sur des panneaux entourant la rétrospective historique. La moitié sont des banques. Jamais très loin en effet du tribunal de commerce.