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19 août 2010 4 19 /08 /août /2010 10:10

josephine

L'impératrice Joséphine (en 1807)

En effet, Le diadème de camées et de perles que portait la princesse héritière  Victoria de Suède lors de son mariage le 19 Juin 2010 à Stockholm provient directement d’un cadeau offert par l’Empereur des Français, Napoléon Ier à l’Impératrice Joséphine (1763-1814).

 

desirée clary

Joséphine de Beauharnais-Leuchtenberg (en 1837)

Il fut céder à sa petite-fille Joséphine de Beauharnais-Leuchtenberg (1807-1876), Fille du prince Eugène de Beauharnais (1781-1824) (Fils adoptif de Napoléon Ier) et de la princesse Augusta de Bavière qui épousa le futur Roi de Suède et de Norvège Oscar Ier (1799-1859) un 19 Juin 1823 et devint la Reine Josefina.

Desideria.jpg

La Reine Desideria

Donc, la couronne échue dans la famille Royale Suédoise. Désirée Clary (1777-1860) devenue la Reine de Suède Desideria  porta également ce diadème (anecdote : un cadeau de Napoléon sur la tête de son ancienne fiancée ! qui était devenue l’épouse de son ancien Maréchal d’Empire Jean-Baptiste Bernadotte (1763-1844) devenu le Roi de Suède Charles XIV Jean !).

princesse ingrid 

La Princesse Ingrid de Suède (avant 1935)

La Princesse Ingrid de Suède (1910-2000), fille du Roi de Suède Gustave VI Adolphe, le porta également avant son mariage en 1935 avec le futur Roi de Danemark Frederik IX (1899-1972).

princesse margarethe

La Princesse Margaretha de Suède (années 60)

La princesse Margaretha de Suède (1934), sœur ainée du Roi de Suède Charles XVI Gustave, le porta aussi.

princesse desirée

La Princesse désirée de Suède (en 1964)

La princesse Désirée de Suède (1938), sœur ainée du Roi de Suède Charles XVI Gustave, le porta le jour de son mariage le 5 Juin 1964 à Stockholm avec le Baron Nils-August Silfverschiöld (1934).

reine silvia

La Reine Silvia de Suède (en 1976)

La Reine Silvia de Suède (1943), mère de la princesse Victoria le porta le jour de son mariage à Stockholm le 19 Juin 1976 avec le Roi Charles XVI Gustave (1946).

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La Princesse héritière Victoria de Suède (en 2010)

Le 19 Juin 2010, La princesse Victoria de Suède (1977) choisi ce diadème pour son mariage à Stockholm avec Daniel Westling (1973).

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17 septembre 2007 1 17 /09 /septembre /2007 08:09
1857-2007

La Médaille de Sainte-Hélène est une décoration militaire française du second empire.

stehelene5.gif saintehelene.jpg





















Le 15 avril 1821, lors de son exil à Sainte-Hélène, Napoléon dicte un testament comportant trois parties. La troisième, celle qui nous intéresse, doit se comprendre comme un acte de reconnaissance à l'égard de ceux qui, de 1792 à 1815, avaient combattu « pour la gloire et l'indépendance de la France ». Dans ce but, il lègue la moitié de son patrImoine privé, qu'il estime alors à 200 millions de francs.
Napoléon III voulant «honorer par une distinction spéciale les militaires ayant combattu sous les drapeaux de la France dans les Grandes Armées de 1792 à 1815», une médaille commémorative fut accordée à tous les survivants. Il appela cette nouvelle décoration «Médaille de Sainte-Hélène».
La médaille fut créée par décret le 12 août 1857; c'est le sculpteur Désiré-Albert Barre qui la dessina et la réalisa. A l'avers se trouve le profil de l'Empereur Napoléon 1er, et au revers ce texte: «Campagnes de 1792 à 1815. À ses compagnons de gloire, sa dernière pensée, 5 mai 1821».
Elle était présentée dans une boîte de carton au couvercle recouvert d'un papier blanc glacé portant en relief l'Aigle Impérial et l'inscription «Aux compagnons de gloire de Napoléon 1er- Décret du 12 août 1857».
Cette médaille de bronze est portée à la boutonnière, suspendue à un ruban vert et rouge à raies très étroites.
On estime qu’environ 405 000 soldats de la Grande Armée de Napoléon (Français, Belges, Danois, Irlandais, etc..) en bénéficièrent. Les chiffres sont approximatifs du fait de la disparition des archives dans l'incendie du palais de la Légion d'Honneur durant la Commune. Seuls les documents contenus dans chaque dépôt d'archives départementales françaises sont conservés, quand ceux-ci n'ont pas été eux-mêmes détruits.
Il était à la fois simple et rigoureux d’en devenir bénéficiaire. On doit avoir servi aux armées de terre ou de mer françaises entre 1792 et 1815, sans aucune durée de service requise, ni aucune participation à une campagne. Par contre, il faut obligatoirement pouvoir justifier de son service durant cette période à l’aide de tout document émanant des autorités militaires. Si l’ancien militaire possède encore son livret militaire, son congé définitif ou de réforme, son mémoire de proposition à la retraite, il y a droit. Malheureusement ceux qui ont perdu tous ces documents ne pourront pas prétendre l’obtenir.
La première distribution eut lieu le 15 août 1857. Ce jour-là, à treize heures, l'Empereur, Napoléon III, remit lui-même la Médaille à son oncle Jérôme Bonaparte (âgé de 75 ans). Les maréchaux Vaillant (Ministre de la Guerre), Magnan, Pelissier, Baraguay d'Hillier, l'amiral Hamelin (Ministre de la Marine) sont parmi les tous premiers médaillés. Ornano, Gouverneur des Invalides, ainsi que bon nombre de généraux de division et de brigade, d'amiraux, de vice-amiraux et de contre-amiraux la recevront aussi. L'un des plus célèbres parmi les humbles : le Capitaine Coignet.
Les quatre Grands Chanceliers de la Légion d'Honneur en exercice pendant la période d'attribution de la médaille de Sainte-Hélène sont :

  • 24/3/1853 : Général Anne Charles Lebrun, duc de Plaisance
  • 20/7/1859 : Maréchal Aimable Pelissier, duc de Malakoff
  • 21/11/1860 : Amiral Ferdinand Hamelin
  • 27/1/1864 : Général Charles de Flahaut

La Commission chargée de la répartition de ces legs décida de choisir parmi eux 5.000 des plus méritants, qui recevraient chacun 400 francs et bien entendu la médaille. Parmi ceux-ci, cent quarante-quatre Belges purent se dire héritiers de l'Empereur. Les autres ne reçurent que la médaille et le diplôme l’accompagnant.
Nous avons vu que la décoration pouvait aussi être attribuée à l'étranger, où s'étaient formées bon nombre de sociétés de frères d'armes. Des bijoux furent envoyés en Hollande, en Pologne, en Allemagne, en Italie. Les anciens militaires de la République et de l'Empire susceptibles de recevoir la Médaille doivent s'adresser au bourgmestre de leur commune et déposer entre ses mains les pièces à l'appui de leur demande. Ainsi par exemple, à Mons (Belgique), les Bourgmestres et Echevins avisent la population, qu'il résulte du décret impérial du 15 août, qu'une médaille commémorative est donnée à tous les militaires des armées de terre et de mer qui ont combattu sous les drapeaux français de 1792 à 1815.
Les édiles préviennent en conséquence ceux des habitants de la ville que la chose intéresse qu'ils doivent remettre au bureau militaire de l'administration communale les demandes qu'ils seraient disposés à adresser au gouvernement français à l'effet d'obtenir la médaille dont il s'agit. Chaque demande devra être accompagnée d'une copie certifiée des états de service des pétitionnaires (Mons, le 19 septembre 1857).
Une liste nominative des ayant-droits est adressée à l'autorité supérieure par chaque commune. La Légation de France à Bruxelles se charge de réclamer les brevets et les médailles au nom des bénéficiaires. En outre, l'Office des Correspondances fait paraître l'avis suivant dans plusieurs journaux :
« L'Office des Correspondances, qui compte à Bruxelles plus de dix années d'exercice, vient de fonder à Paris un bureau spécial pour hâter à la vérification des titres à l'obtention de la médaille créée par l'Empereur en faveur des militaires qui ont servi de 1792 à 1815 inclusivement, sous les drapeaux français. L'administration de l'Office, s'empresse d'informer les ayant-droits qu'elle se charge, au prix le plus modéré, de la recherche et de la copie des états de service, de la rédaction des pétitions et des mémoires, ainsi que des démarches auprès des autorités compétentes et de tous renseignements nécessaires tant en Belgique qu'en France. L'Office, essentiellement belge, se rendra gratuitement utile aux anciens militaires dont l'indigence sera constatée. S'adresser en personne ou par lettre affranchie, 7 rue des Eperonniers à Bruxelles ». 
On peut admettre qu'environ 15 000 Belges reçurent cette autorisation. Des listes de médaillés (environ 14.162 noms, selon le général Couvreur) ont paru dans le Moniteur Belge des 23 janvier, 20 février, 18 mars et 27 avril 1858 et du 16 janvier 1859 (annexes A, B). Les décorations furent envoyées aux administrations communales qui les distribuèrent avec plus ou moins de faste. Des cérémonies solennelles eurent lieu dans de nombreuses communes du pays.
Des femmes (qui avaient été employées dans les armées du 1er Empire) ayant également réclamé la Médaille, Napoléon III ordonna de faire suite à leurs demandes, pour autant qu'elles puissent présenter des titres en règle. « La Fourragère », n° 7, 12ème série, en cite quelques-unes de chez nous : Marie Somers, 70 ans, de Cruybeke, avait fait la guerre d'Espagne dans le 9ème hussards, où elle avait servi pendant dix ans ; Philippine Charlotiaux, veuve Bailly, 70 ans, de Namur, fut faite prisonnière étant vivandière à la 22ème batterie du 9ème d'artillerie (campagne de Russie 1812) ; il faut citer aussi Sophie Timmermans et Anne-Thérèse Burniaux.
Le plus jeune décoré belge fut probablement Auguste-Joseph Dereume, né à Maestricht le 1 mars 1807 et admis comme enfant de troupe au 20ème dragons le 6 décembre 1813.
Le dernier médaillé belge est sans doute François-Ange-Joseph Thiery, né à Tournai le 25 septembre 1797 ; officier de santé dans la Grande Armée, prisonnier de guerre des Russes en 1814, licencié en avril 1814, il mourut à Haelen le 29 mars 1891.
Le général Brialmont, connu pour ses travaux au système de fortifications belges (Liège, Namur, Anvers …) après l’indépendance de la Belgique, s'éteignit à l'âge de 96 ans.
La Médaille n'ayant pas été décernée à titre posthume, certains ne purent jamais la recevoir : Philippe Viseur, incorporé en 1808 au 23ème de ligne, avait fait les campagnes d'Italie, d'Allemagne et de Prusse ; il avait reçu trois blessures à Lützen et Bautzen ; il rentra dans ses foyers après l'abdication de 1814 et fut enterré le 29 décembre 1857. D'autres furent momentanément oubliés, ainsi à Mons, l'huissier Godart, ex sergent-major au 7ème léger, 2ème bataillon, 5ème compagnie qui, blessé à Eylau près du drapeau de son régiment le 8 février 1807, avait été amputé du bras droit à l'âge de 21 ans.
On trouve énormément de détails sur le parcours militaire des volontaires Belges de la Grande Armée (pays traversés, blessures reçues au combat ...), sur leur physique (taille, couleur des yeux ...), leur condition de vie en 1857 (secours, indigence ...), leur santé, leur situation familiale, leurs sentiments par rapport aux événements auxquels ils ont participé. Le Musée Royal de l'Armée à Bruxelles possède quelques dossiers de médaillés belges. Parmi ces documents, citons les deux lettres qui suivent :
« A l'Empereur des Français à Paris.
Bruges, le 26 7bre 1857. Sire! J'ai l'honneur de vous adressée la conger ci-après et de vous priée de bien me donnée les médailles de Ste Hélène pour les services rendus à la Belgique et à la France. Recevez, Sire!, les pression de mes civilités a le empressement en bien cordial ami.
P. J. Simon
Rue des pierres, 27
A Bruges. »
Ne retrouve-t-on pas là le sans-gêne et la bonhomie de ces hommes pour qui l'Empereur était, quarante ans plus tôt, un père, un compagnon d’armes ? L'autre lettre est adressée au Ministre des Affaires Etrangères par le président de la Société des Anciens Frères d'Armes de Saint-Nicolas :
« A Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères à Bruxelles.
Monsieur le Ministre,
En ma qualité de Président des anciens frères d'armes de l'Empire français, j'ai l'honneur de vous adresser ci-joint la liste dûment certifiée par Monsieur le Bourgmestre de cette ville désignant les noms des militaires qui ont obtenu la Médaille de Sainte-Hélène décernée par Napoléon III.
Je vous prie, Monsieur le Ministre, au nom de mes compagnons d'armes, de vouloir provoquer l'autorisation nécessaire pour qu'ils puissent porter cette marque de distinction. Agréez, Monsieur le Ministre, l'assurance de mon respect.
Le Président, Hébert . »
Les Belges, en application de la loi du 11 juillet 1832, devaient en effet obtenir l'autorisation (ce règlement est toujours d’application aujourd’hui) de porter cette décoration étrangère en Belgique. Les bourgmestres durent, par l'entremise des gouverneurs de provinces, faire parvenir les listes des médaillés belges de moralité notoire. Si leur demande était acceptée, les décorés recevaient en plus du brevet français, une autorisation ainsi libellée :
« Léopold, Roi des Belges.
A tous, présents et à venir, salut.
Vu la requête du sieur ……… demandant à être autorisé à porter la Médaille de Sainte-Hélène qui lui a été décernée par Sa Majesté l'Empereur des Français.
Vu l'article 9 de la loi du 11 juillet 1832.
Sur le rapport de notre Ministre des Affaires Etrangères, Nous avons arrêté et arrêtons :
Art. 1 : le sieur … est autorisé à porter la susdite médaille sans pouvoir la détacher du ruban. Art. 2 : notre Ministre des Affaires Etrangères est chargé de l'exécution du présent arrêté. »
 

Site sur les médaillés de Sainte-Hélène:
http://www.stehelene.org/

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13 septembre 2007 4 13 /09 /septembre /2007 08:39
1807-2007 BICENTENAIRE DU CODE DU COMMERCE FONDE PAR NAPOLEON Ier.

Le tribunal de commerce n'est pas un lieu où l'on se rend volontiers... même si certains y réalisent des fortunes considérables. Le bicentenaire du code du commerce - créé en 1807 par Napoléon - donne l'occasion aux juges consulaires (ils sont élus) de se placer sous les feux de l'actualité et de donner une meilleure image d'eux-mêmes. Une exposition itinérante, qui fait halte à Paris, participe à cette célébration. Sa conception a été confiée à l'historien Jacques Marseille. 
Le professeur à l'université Paris-I n'a malheureusement pas mis en scène l'histoire des faillites ou des contentieux commerciaux - ce qui eût pourtant été passionnant -, mais a préféré traiter un sujet plus grand public : "200 ans de vie économique et de justice consulaire".
Vingt panneaux - un par décennie - suspendus par paire comme les plateaux de la balance de la justice retracent ce volet de l'histoire de France. De l'invention de la photographie par le Bourguignon Joseph Nicéphore Niépce à l'élection de Laurence Parisot à la tête du Medef, en passant par la naissance de l'Etat-providence, la crise de 1929 et le "choc pétrolier", l'exposition rappelle les principales évolutions de l'économie française.
Grâce à une scénographie assez ludique, à la présence d'objets représentant différentes périodes et de mannequins en costumes d'époque, le parcours est loin d'être fastidieux. Au-dessus de l'atrium où l'exposition est présentée, les portraits de douze personnalités ayant marqué la justice consulaire semblent symboliser la prééminence du droit sur l'économie.
Autre symbole : les entreprises ayant soutenu financièrement l'exposition sont présentées sur des panneaux entourant la rétrospective historique. La moitié sont des banques. Jamais très loin en effet du tribunal de commerce.
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7 septembre 2007 5 07 /09 /septembre /2007 19:18
carte.jpg

La plus belle route de France comme parcours, la plus audacieuse comme tracé et la meilleure comme sol, telle est la route Napoléon, de Cannes à Grenoble...).
Journaliste et chroniqueur à l'éclaireur de Nice, Jean Eparvier ne retient pas sa plume en ce 28 Juin 1932 pour annoncer les cérémonies inaugurales, plusieurs fois différées d'un itinéraire essentiel du tourisme automobile alpin. Un certain lyrisme national avait fait revendiquer à la veille de la première guerre mondiale, puis attribuer, au seuil de la seconde, le nom prestigieux de Napoléon à une chaussée qui, pour l'essentiel, fut construite bien après son célèbre retour de l'ile d'Elbe.
Dès 1913, l'abbé Chaperon avait proposé au sydicat d'initiative d'Artuby (Var) un voeu immédiatement voté, tendant à l'attribution du nom de l'Empereur à la section Cannes-Grenoble de la RN85.
Les autres syndicats d'initiatives concernés avaient emboité le pas et, en fin de compte, obtenu un arrêté ministériel rebaptisant Route Napoléon ce qui avait été jusque -là dénommé Routes des Alpes d'Hiver.
La fameuse routes des Grandes Alpes, itinéraire privilégié du tourisme automobile, à la réalisation de laquelle s'était attelé le touring club de France depuis les dernières années du XIXème siècle, était en effet impraticable pendant la mauvaise saison. La promotion d'une autre route, dite Route des Alpes d'Hiver puis Napoléon, de moyenne altitude celle-là, et desservant les principales cités alpines tout en leur apportant les bénéfices de la fréquentation touristique, avait donc été résolue très opportunément. Si l'Empereur n'avait guère eu le loisir, quant à lui, de se livrer aux délectations touristiques, au mois de Mars 1815, la voie Alpine, historique ou actuelle, à laquelle son nom est désormais accolé, demeure l'un des meilleurs accès pour découvrir des paysages naturels et des implantations humaines particulièrement attachants.

NAISSANCE DE LA ROUTE RN85
C'est en définitive la restauration et le IIème Empire qui parviendront à la construction d'une véritable route: la RN85 de Lyon à Antibes. L'itinéraire, d'abord stratégique, en raison de tensions renouvelées sur la frontière Alpine, se voulut dès 1905 une prestigieuse voie touristique.

LE CHEMINEMENT DE MARS 1815
Le chemin véritable que Napoléon Ier fut contraint de suivre s'écarte sensiblement du tracé actuel de la RN85.
Ainsi, entré Saint-Vallier-de-Thiey et Escragnolles, il s'enfonce dans la vallée de la siagne avant de gravir la montagne Saint-Martin. Entre Barrême et Digne, il escalade le massif des Dourbes et rejoint le vallon des Eaux-Chaudes. Entre Vizille et grenoble seul existait, en 1815, l'itinéraire par Eybens et brié-Et-Angonnes.

1er MARS 1815
Le débarquement s'effectue sur la plage de Vallauris, au lieu dit la Gabelle. Napoléon Ier, ayant attendu vainement le ralliement de la garnison d'Antibes, se met en route vers Cannes, avec ses hommes, tard dans la soirée, pour y dormir sur le sable de se qui sera un jour La Croisette...

2 MARS 1815
Levée très tôt, la petite armée reprend la route avant le lever du soleil et atteint Grasse avant midi. Après deux haltes à la place de La Foux puis sur le plateau de Roquevignon, elle arrive à Saint-Vallier, où l'Empereur se repose sur un banc de pierre. C'est ensuite la rude montée vers Escragnolles, où il remettra une bourse d'or à la mère du Général Mireur mort en Egypte. Tard dans la nuit, on parvient à séranon où le bivouac dans la neige a été préparé par cambronne et son avant garde. Napoléon Ier, quand à lui passe la nuit dans la gentilhommière de Broundet.

3 MARS 1815
Après une courte nuit, cette matinée du 3 conduit la colonne militaire jusqu'à Castellane. Napoléon y déjeune à la Sous-Préfecture. La troupe
 franchira ensuite, dans la neige, la rude montée du col des lèques avant de redescendre sur Senez, que le grand chemin évite. Elle arrivera enfin à Barrême à la nuit. Tandis que les hommes dorment sur la place de l'église, Napoléon est hébergé chez le juge Tartanson.

4 MARS 1815
La troupe s'ébranle à nouveau très tôt. Dans la descente sur Digne, un mulet chargé de pièces d'or tombe dans le ravin. Bientôt, la colonne passe devant les bains thermaux. Elle pénêtre dans la ville, où le samedi est jour de marché. Là sont imprimées les premières proclamations. Dans l'après-midi, on atteint Malijai et son château, où l'Empereur passe une nuit d'inquiétude à la perspective de l'étape de Sisteron...

5 MARS 1815
Napoléon franchit sans encombre le pont de Sisteron pour déjeuner à l'auberge du Bras d'Or; il reçoit le sous-préfet et le maire, qui relatera leur rencontre. En début d'après-midi, la troupe repart. La route est quasi plate jusqu'à la Saulce car elle longe la Durance, puis elle monte légèrement jusqu'à Gap. Napoléon dort à l'auberge Marchand rue de France, réquisitionnée par Cambronne.

6 MARS 1815
Après un accueil chaleureux à Gap, la troupe entreprend la montée du Col Bayard puis traverse le Champsaur pour se reposer à Corps où Cambronne a retenu, poyr l'Empereur, la chambre N°1 de l'auberge Dumas.

7 MARS 1815
Il ne reste plus qu'un jour de marche pour atteindre Grenoble, mais cette journée sera marquée par un évènement majeur. Après avoir dépassé la Mure, la troupe Impériale rencontre, en effet dans le défilé de Laffrey, le bataillon du 5ème de ligne, venu de Grenoble. Ce dernier baissera les armes devant Napoléon et se ralliera à lui aux cris de "Vive l'Empereur!"



LA ROUTE NAPOLEON AUJOURD'HUI:
La route Nationale 85 relie la Méditerrannée et les Alpes du Nord. Une aigle Impériale dressée sur un N couronné de chêne et de laurier est son emblême. Elle parcours plus de 300 KMS au total dont environ 61 KMS dans les Alpes-maritimes, 117 KMS dans les Alpes-de-Haute-Provence, 78 KMS dans les Hautes-Alpes et 51 KMS dans l'Isère. Elle traverse les villes de Grenoble, Cannes, Grasse, Gap, Digne-les-bains, Sisteron. Elle croise le parc naturel régional du Verdon au iveau de Castellane. De Castellane à Digne, elle traverse la réserve géologique de Haute-Provence. Au Nord de Gap, elle côtoie le parc national des Ecrins.
Siagne, Asse, la Durance, Bléone et la Drac sont les principaux cours d'eau qui la traverse.
Elle passe par les cols du Pilon (782m), pas de la Faye (900m), Cols de Colette (1042m), de Valferrière (1169m), de l'Orme (714m), des Lèques (1146m), de Luens (1056m), Bayard (1300m).
Cerfs, chevreuils et sangliers s'y côtoient. 
La route voit passer en moyenne 8480 véhicules par jour dont: 9468 dans les Alpes-Mariimes, 6073 dans les Alpes de Haute-Provence, 6235 dans les Hautes-Alpes et 12150 en Isère.
En hiver, léquipement du véhicule est obligatoire pour le passage des cols des Lèques, de Luens, Bayard, ainsi que pour les rampes du Moty (au Sud de Corps), de Pont-Haut (au Sud de la Mure) et de Laffrey.
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6 septembre 2007 4 06 /09 /septembre /2007 18:33

napoleon-copie-3.jpg musee-naval-et-napoleonien-53556.jpg

A la pointe du cap d’Antibes, la tour du Grillon (ou Graillon) surplombe les vestiges d’une ancienne batterie. En raison de sa position stratégique, face aux îles de Lérins, elle commandait l’un des accès à la plage du golfe Juan où Napoléon débarquait le 1er mars 1815.
Sans doute, ce site historique avait-il déjà sa vocation.
André Sella, directeur du Grand Hôtel du cap d’Antibes, est un important collectionneur de documents et objets liés à un épisode de l’épopée impériale : le retour de l’île d’Elbe. Dès 1952, sa collection s’enrichissant et s’étendant autour du thème principal du débarquement de l’Empereur, André Sella obtient de la Marine la location du site pour y transférer sa collection.
Douze ans plus tard, il reçoit la visite du Capitaine de vaisseau Vichot, directeur des Musées de la Marine. L’officier, séduit par la réalisation d’André Sella, lui propose d’en confier la gestion à l’Association des Amis des Musées de la Marine. André Sella fait alors don de sa collection aux Musées de la Marine.
Avec l’aide financière de la Ville d’Antibes, le musée est agrandi et devient le « musée naval et napoléonien ». Il est inauguré le 30 mai 1964.
Aujourd’hui, alors que les Musées de la Marine ont repris l’ensemble de leurs dépôts, le Musée napoléonien présente au public : peintures, gravures, sculptures et objets.
On pourra tout particulièrement y admirer un buste célèbre de Bonaparte sculpté par Canova en 1810, une statue de Napoléon à cheval sculptée par Renault, de rares modèles de sabres, épées, fusils et pistolets de l’époque napoléonienne, de nombreuses figurines qui représentent les soldats et officiers de la Grande Armée en tenue de combat ou de parade…
La tour Sella, qui porte le nom du donateur, comprend deux grandes salles circulaires où sont exposées de nombreuses statuettes et des pièces les plus diverses prêtées par la famille Pardee, objets d’art et souvenirs de la famille impériale.
La grande terrasse offre une vue panoramique sur le cap d’Antibes, les îles de Lérins, la chaîne des montagnes des Alpes de Haute-Provence.
Un magnifique parc d’essence méditerranéennes entoure le musée avec un panorama admirable sur la baie de Juan-les-Pins et de Golfe-Juan et les contreforts de l’Esterel.

MUSEE NAVAL ET NAPOLEONIEN
BOULEVARD KENNEDY CAP D'ANTIBES
TEL: 04 93 61 45 32

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6 septembre 2007 4 06 /09 /septembre /2007 18:15

Strasbourg-20Rohan.jpg

Le Palais des Rohan se situe dans le centre-ville de Strasbourg, à côté de la cathédrale et de son musée, le Musée de l'Œuvre Notre-Dame.
Ce magnifique bâtiment du XVIIIe siècle a été construit entre 1728 et 1741 par l'architecte Robert de Cotte pour l’évêque Armand Gaston Maximilien de Rohan pour remplacer le précédent palais épiscopal. Il est bâti dans le style classique, devenu à la mode après la conquête française de Strasbourg.
Vous pénétrez dans la cour d’honneur en passant par un portail monumental en arc de triomphe surmonté de statues représentant la Clémence et la Religion. La cour d’honneur donne à gauche et à droite sur les bâtiments administratifs et utilitaires du palais. Le corps principal est à deux étages, le rez-de-chaussée était réservé à l’évêque, l’étage à son personnel.
Le palais abrite aujourd’hui trois musées différents en sus du palais en lui-même, permettant de visiter les appartements et les salles d’apparat :

  • Le Musée des Arts Décoratifs, qui présente une collection de céramiques, d’orfèvreries et de mobiliers.
  • Le Musée des Beaux-Arts, qui présente une série de peintures du XIVe siècle au XVIIIe siècle.
  • Le Musée Archéologique, installé depuis la fin du XIXe siècle dans le sous-sol du palais Rohan. Ce musée est un des plus riches de France dans son domaine, celui des « Antiquités nationales ». Rouvert en 1992 après un réaménagement muséographique complet de ses collections, il propose de découvrir le passé le plus lointain de l’Alsace, de la préhistoire (- 600 000 ans) à l’aube du Moyen Âge (800 après J.-C.).
Mars 1810, c'est escorté de sa suite que l'Archiduchesse d'Autriche Marie-Louise de Habsbourg-Lorraine arriva de son pays natal pour épouser Napoléon Ier le 1er Avril 1810. Elle résida dans cette demeure jusqu'au 25 Mars.
En 1770, y résida quelques jours sa tante Marie-Antoinette qui arrivait d'Autriche pour épouser le futur Louis XVI.
En 1852, le palais est offert à Napoléon III puis est transformé en université en 1871.
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6 septembre 2007 4 06 /09 /septembre /2007 18:05

Chateau-Bagatelle-01.jpg

Le château de Bagatelle est un petit château construit dans le bois de Boulogne à Paris pour le comte d'Artois.
En 1775, le comte d'Artois , frère de Louis XVI, acquiert un petit château construit vers 1720 par Pierre Mouret pour le maréchal d'Estrées dans le bois de Boulogne et qui avait été un lieu de libertinage bien connu, d'où le surnom qui lui avait été donné. En effet, le mot « bagatelle » désigne au XVIIIe siècle aussi bien une chose frivole ou de peu de prix que la galanterie.
Selon les Mémoires secrets pour servir à la République des Lettres de Louis Petit de Bachaumont (à la date du 22 octobre 1777), le comte d'Artois paria avec Marie-Antoinette qu'il ferait reconstruire le château en deux mois. Commencé le 21 septembre 1777, le chantier fut achevé à temps pour l'inauguration le 26 novembre.
C'est l'architecte François-Joseph Bélanger, premier architecte du comte d'Artois depuis mars 1777, qui dirige la construction. Il dessine aussi bien le bâtiment que les jardins et l'ameublement. L'ensemble des travaux n'est toutefois achevé qu'en 1786.
Pendant la Révolution française, il servit à des fêtes champêtres.

Il fut un pavillon de chasse pour Napoléon Ier en 1810 qu'il rebaptise pavillon de Hollande.
1815, Le Comte d'Artois le cède à son fils le Duc de Berry.
1835, il est vendu à Lord Hertford.
1906, la ville de Paris devient propriétaire du domaine
.

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6 septembre 2007 4 06 /09 /septembre /2007 15:26

longwood1.jpg





















Lucia-Elisabeth dite Betsy BALCOMBE  (1802-29 Juin 1871, Londres,
43 Park St Grosvenor Square, Grande-Bretagne), 
Dernier amour de Napoléon Ier sur l'ile de Sainte-Hélène (Grande-Bretagne).

elle épouse Edward ABELL le 28 Mai 1821 à Londres, dont une fille.
Fille de William BALCOMBE (1782-23 Mars 1829, Sydney, Australie) mort de la dysenterie et de Jane CRANSTON. William épousa Jane Cranston en juillet 1799

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William Balcombe (père)

Soeur ainée: 
Jane BALCOMBE (Grande-Bretagne, Londres, Baptisée 6 Juillet 1800-Avril 1824, en mer), elle décéda en mer durant la traversé qui mena la famille Balcombe en Australie.

1er frère: 
William BALCOMBE (1808-29 Janvier 1852, Turon, Australie), propriétaire terrien.

2ème frère: 
Thomas Tyrwhitt BALCOMBE (Ile de Sainte-Hélène, Grande-Bretagne, 15 Juin 1810-13 Octobre 1861, Paddington, Sydney, Australie), mentalement fragile suite à une chute de cheval, il a travaillé dans l'agriculture en Australie, mais il s'est distingué dans la peinture sur les animaux, il s'est suicidé dans sa maison Napoléon.
il épouse le 27 Juin 1840 Lydia Stuckey dont 3 enfants. Sa fille ainé est décédée en 1858.



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3ème Frère: 
Alexander Beatson BALCOMBE (Ile de Sainte-Hélène (Angleterre), 1812-18 Septembre 1877, Melbourne,Australie), propriétaire terrien et chercheur d'or. Il fut magistrat (1855) et le premier président du conseil de route d'Eliza (1860), il produisit également du vin mais sans succès.

il épouse le 30 Août 1841 à Bungonia (Australie), Emma Juana REID (1822-3 Juin 1907), fille du Docteur David Reid (1777-1840) et de Agnes Dyce (+1860) dont 2 fils et 5 filles:

Herbert Henty BALCOMBE(1861-

Jane Emma BALCOMBE

Agnès Elizabeth BALCOMBE

Maria Joanna BALCOMBE

Lucia Emily BALCOMBE

Alice mabel Maud BALCOMBE épouse Harry EMMERTON, avocat dont:
         Mabel BALCOMBE (Australie, Raveloe, 15 Juin 1890-1975, 30 Avril 1975, Yarra du Sud, Australie),
         Elle passa dans son enfance une année à Sainte-Hélène dans le domaine des Briars et fut fascinée par   
         l'exil de Napoléon. Elle écrivit des romans . Dès 1918, elle s'occupa des enfants à l'hôpital et devint 
         Présidente de l'hôpital orthopédique de Frankston, dirigea aussi l'association de protection des animaux. 
         Elle fut aussi présidente de l'hôpital de la Reine Victoria (1923-1970) et fut une grande bienfaitrice pour 
         son pays. Elle offra à la France en 1959 le domaine des Briars à Sainte-Hélène. Elle fut faite chevalier de  
         la légion d'honneur en 1960. Elle a été enterrée à melbourne.
         
         Elle épousa à Melbourne (Australie), dans la cathédrale Anglicane le 19 Avril 1911 Norman 
         Everard Brookes (Australie, melbourne, 14 Novembre 1877-28 Septembre 1968, Yarra du Sud, Australie)  
         Fils de William Brookes et de Catherine Margaret Robinson.
         brookes-32.jpg
         directeur de société (1904), il se passionna pour les jeux comme le cricket, le 
         golf ou le tennis et remporta Winbledon en 1907 et 1914, la coupe Davis en 1908,  
         1909, 1911, 1914, durant la seconde guerre mondiale, il fut commissaire de la   
         croix-rouge en Egypte (1915-1916), Mésopotamie (1917), puis Lieutenant-Colonel 
         des forces expéditionnaires Britanniques en tant que sous-directeur. 
         Après la guerre, il reprend le tennis et arrête sa carrière en 1924. Il fut président 
         de la fédération de Tennis de l'Australie (1926-1954) et président de plusieurs   
         sociétés. Il fut enterré à Melbourne. 
         Il avait été adoubé en 1939 par le Roi Georges VI.
         dont 2 filles: 
         Cynthia Brookes(1914) épouse en 1933 à Melbourne, Harold Gengoult Smith 
         (Maire de la ville)      

          Fille Brookes (?)

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6 septembre 2007 4 06 /09 /septembre /2007 14:37

Cipriani Franceschi dit Cipriani (pour dissimuler une identité compromettante).
(Corse, Guagno, 1773-26 Février 1818, Longwood, Ile de Sainte-Hélène, Grande-Bretagne)
Elevé dans la famille des Buonaparte.
Ancien agent de Salicetti à Naples jusqu'à sa mort e 1809, puis armateur. 
Il se met au service de Napoléon sur l'Ile d'Elbe en 1815 et lui rend d'importants services politiques.
En Juillet 1815, père de famille, il abandonne sa femme Adélaïde Charmant, son fils et sa fille pour suivre Napoléon en exil à Longwood avec Napoléon Ier dont il sera son majordome et informateur (le bureau de renseignement de l'Empereur).
Il meurt d'étrange façon (de douleurs intestinales) à Longwood (Sainte-Hélène), empoisonné peut-être et il est enterré dans le cimetière protestant de l'Ile.

L'exemplaire conservé au Invalides pourrait représenter le visage du maître d'hôtel de Napoléon Cipriani Franceschi, selon le journal Libération en 2007.
Cette "embrouille de masques et de cicatrice" pourrait relancer la polémique qui agite les cercles napoléoniens, souligne le journal, et étayer la thèse de ceux qui pensent que Napoléon a été empoisonné à Sainte-Hélène et que le cadavre qui a été rapatrié en France en 1840 ne serait pas le sien mais celui de son maître d'hôtel décédé trois ans plus tôt.
En effet, le masque juvénile conservé par la France ressemble plus à Cipriani Franceschi qu'à un Napoléon vieillissant et obèse.
Au ministère de la Défense, gardien du musée des Armées, on ne faisait aucun commentaire à ce sujet.

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6 septembre 2007 4 06 /09 /septembre /2007 14:36

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Louis-Etienne Saint-Denis dit Ali (Versailles, 22 Septembre 1788-3 Mai 1856, Sens (89))
Fils d'un piqueur des écuries du Roi Etienne Saint-Denis et de Marie-Louise Notté.
Second valet, copiste et bibliothécaire.
1806, il entre dans la maison Impériale.
1811, Suppléant puis successeur de Roustam, il est promu Mamelouck sous le nom d'Ali.
Il épouse en 1819 sur l'ile de Sainte-Hélène (Grande-Bretagne) Mary Hall (Birmingham, Grande-Bretagne, 5 Décembre 1796-4 Octobre 1841, Sens (89))), institutrice des enfants du Méréchal Bertrand à Sainte-Hélène.
1840, il est de l'expédition pour le rapatriement du corps de napoléon Ier.
Décoré de la Légion d'Honneur par Napoléon III.
Il écrivit ses mémoires.


                                                                                              

 

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