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26 juillet 2007 4 26 /07 /juillet /2007 19:47
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Le Musée de l'Armée aux Invalides à paris.

Le musée de l'armée est né en 1905 de la fusion du musée d’Artillerie et du musée historique de l'armée. Implanté au cœur de l’Hôtel des Invalides, édifice prestigieux fondé par le roi Louis XIV pour accueillir les soldats blessés, le musée de l'armée rassemble des chefs d’œuvres de l’art militaire.
Il réunit de très importantes collections d’armures et d’armes anciennes (la troisième au monde), de pièces d’artillerie, d’emblèmes, d’uniformes, d’ordres et de décorations, et d’iconographie militaire, depuis l’époque médiévale jusqu’à nos jours. On y trouve notamment des pièces de collections royales, des souvenirs de l’empereur Napoléon Ier, ainsi que des effets et objets ayant appartenu à toutes les grandes figures militaires de l’histoire nationale.
Cette diversité fait du musée de l'armée à la fois un musée de sciences et techniques, un musée d’art et un musée de société, et surtout le plus grand ensemble muséal d’histoire militaire de la France.
Lancé dans un programme de rénovation générale qui l’emmènera à l’horizon 2009, le musée a ouvert, en juin 2000, de nouvelles salles, modernes et pédagogiques, consacrées à la Deuxième Guerre mondiale. Le projet de restructuration des 8.000 m2 de surface exposable du musée, intitulé Athéna 2, offre une présentation repensée autour d’un nouveau discours historique : il s’agit de présenter l’histoire de France par la biais de l’objet militaire, depuis Saint-Louis jusqu’au général de Gaulle.
Outre les espaces muséographiques, le musée de l'armée gère l’église Saint-Louis des Invalides et l’Eglise du Dôme. Cette dernière, véritable panthéon des gloires militaires, abrite depuis 1840 le tombeau de l’empereur Napoléon Ier, qui attire chaque année plus d’un million de visiteurs.
Le musée de l'armée propose à ses publics des activités culturelles variées: concerts, expositions temporaires, colloques, projections, visites conférences, visites pédagogiques (visites-contes, parcours découvertes, ateliers…).

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26 juillet 2007 4 26 /07 /juillet /2007 19:47
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Le château-musée de l'Empéri
Classé Monument historique, propriété de la ville de Salon depuis la Révolution et la confiscation des biens de l'Eglise, l'imposant château de l'Empéri domine la ville depuis le rocher du Puech. Il est l'un des trois plus grands châteaux-forts de Provence avec ceux de Tarascon et d'Avignon, et le plus ancien. Fief des archevêques d'Arles sous la suzeraineté du Saint empire romain-germanique le château primitif fut édifié de la première moitié du Xe au XIIIe siècle, en réponse aux invasions, notamment sarrasines, qui ravageaient la Provence. Les empereurs y étaient couronnés roi d'Arles par l'archevêque. C'est ainsi que la forterresse, sa partie ancienne d'abord puis l'ensemble du château, prit le nom de l'Empery. Les empereurs Conrad II, Conrad III, Frederic-Barberousse, séjournèrent entre ses murs de même que le pape Grégoire XI, fuyant la peste, François Ier, Chatherine de Médicis ou Louis XIV. La forterresse subit au cours des siècles d'importantes transformations dont le couronnement de la tour principale au XIVe, l'ouverture de grandes baies sculptées au XVe, la construction de la galerie de la Cour d'Honneur, de la salle d'honneur et de la grande porte fortifiée au XVIe.
Durant la Révolution, la tour centrale ou Tour Vieille, la plus ancienne, fut détruite. D’importants travaux de rénovation furent réalisés entre 1806 et 1814. Le château servit de bâtiment administratif, puis de gîte d’étapes pour les conscrits provençaux durant les guerres de l'Empire. Après Waterloo, une garnison anglaise l’occupa provisoirement. En 1831, la municipalité de Salon recommanda l'installation d'une garnison permanente au château et, dès 1932, les régiments de l'Armée d'Afrique s'y succédèrent. Cette occupation s'accompagna de plusieurs réaménagments et rajouts dénaturants dont celui d'une caserne en 1860 dans l’avant-cour où le fossé fut comblé. A partir de 1875, la garnison fut réduite à de simples dépôts. Le château fut sérieusement ébranlé par le tremblement de terre du 11 juin 1909 : la courtine Est s’écroula en partie, toitures et plafonds s’effondrèrent ; des fissures crevassèrent les murs. Les quatre tours résistèrent assez bien, mais celle du pigeonnier se désolidarisa du corps du bâtiment tandis que d'inquiétantes fissures se propagèrent le long de la tour Rostang de Cabre. On procéda à des destructions inconsidérées. Le pigeonnier, détruit à l’explosif par le génie le 22 juin, écrasa dans sa chute l’aile Nord du château. En 1916, la tour Rostang de Cabre fut arasée. Abandonné par l'armée en 1920, le château dut son salut à l'association des Amis du vieux Salon, fondée par Jean Blanchard. A partir de 1926, les Monuments Historiques entreprirent plusieurs campagnes de restauration et quelques salles accueillirent le musée du Vieux Salon.
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La collection
Deux jeunes frères marseillais, Raoul et Jean Brunon, entreprirent la collection de souvenirs militaires au tourant du siècle. Ils prirent part à la Première Guerre mondiale, Raoul comme chasseur au 6e BCP, Jean comme artilleur. Gravement blessé au Chemin des Dames, Raoul périt le 24 octobre 1917 à Cerseuil. Jean poursuivit l'oeuvre entreprise avec son frère. Ainsi naquit ce qui devînt en un demi-siècle un ensemble d'une richesse exceptionnelle sur l'histoire des armées françaises depuis le XVIIe siècle jusqu'à la Première Guerre mondiale. Des milliers de pièces - armes, uniformes, équipements, oeuvres graphiques et documents - furent rassemblés dans la maison familiale à Marseille. Par des travaux historiques, des publications et des expositions en France et à l'étranger, Jean Brunon, en collaboration avec son fils Raoul à partir des années 1950, parvint à donner aux collections une renommée internationale. En 1963, le gouvernement s'intéressa à leur avenir et la ville de Salon proposa de les accueillir au château de l'Empéri. En 1967, des accords faisant intervenir les ministères des armées et des affaires culturelles, le musée de l'Armée, la ville de Salon-de-Provence et Jean Brunon étaient conclus, aux termes desquels les collections étaient acquises par le musée de l'Armée et mises en dépôt à Salon. La ville s'engageait à créer un musée municipal contrôlé dans le château. Raoul Brunon, fils de Jean, en fut nommé conservateur. Une importante campagne de restauration du château fut engagée par la municipalité, avec le concours des Monuments historiques et des Musées de France. Echelonnés de 1973 à 1977, les travaux permirent à l'Empéri de retrouver ses tours et crénelages. Les premières salles ouvrirent en 1976, mais le musée ne fut achevé qu'en 1994
Le musée de l’Empéri présente aujourd'hui près de 10.000 objets : armes à feu et armes blanches, canons, coiffes, casques uniformes, drapeaux et emblèmes, décorations, équipements, harnachements, souvenirs et objets personnels, modèles réduits, etc. Réparties en 30 salles, ces pièces uniques sont exposées dans près de 160 grandes vitrines, accrochées aux murs et aux plafonds ou présentées sur 130 mannequins, dont une quinzaine à cheval. Leurs visages très expressifs ont été confectionnés par Raoul Brunon, à partir d’illustrations de personnages militaires célèbres. C’est également lui qui a procédé à l’agencement des salles et des vitrines ainsi qu’à la rédaction des textes de nombreux cartels.
La progression du visiteur suit le cheminement thématique et chronologique suivant :
Le hall d'entrée : historique du château, armes et armures du XIVe au XVIIe.
Histoire des collections Raoul et Jean Brunon 1900 - 1967 (1 salle) : les débuts, images d'Epinal, soldats de plomb, uniformes d'enfants. Le musée de la rue Consolat à Marseille.
Les uniformes de l'armée française depuis Louis XIV ; évolution de la coiffure et de l'habillement (1 salle)
Les Armées Royales de la fin du règne de Louis XIV jusqu'à la Révolution 1700-1791 (2 salles)
La Première République de 1792 au Consulat (4 salles)
Le Premier Empire 1804-1815 (5 salles) : les campagnes, les maréchaux, la Légion d'Honneur, l'exil et la légende napoléonienne
De la Restauration à la Deuxième République 1815-1850 (2 salles)
Le Second Empire 1851-1870 (6 salles)
La Grande Guerre, Français et Allemands des Flandres aux Vosges, 1914-1918 (2 salles) : les armées françaises et allemandes de 1914, la bataille de la Marne, la Champagne, l'Argonne, les Vosges, Verdun, la Somme, le Chemin des Dames et les Monts de Champagne, les offensives de 1918, l'armistice, la victoire.
Deux salles sont encore consacrées à l'histoire des armes à feu françaises depuis Louis XIII. Plus de 230 mousquets, fusils, mousquetons, carabines, espingoles, pistolets et revolvers y sont exposés.
La collection de l'Empéri, dont les réserves abritent encore plusieurs constitue l'ensemble le plus riche après celui du musée de l’Armée aux Invalides. La collection napoléonienne - Premier et Second empire - est sans conteste l'une des plus belles au monde. es réserves regorgent de milliers d’objets
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26 juillet 2007 4 26 /07 /juillet /2007 19:45
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La fontaine du Palmier, ou fontaine du Châtelet, ou encore fontaine de la victoire, est un monument parisien situé place du Châtelet, entre les deux théâtres. Cette fontaine fut commandée par Napoléon Ier pour commémorer ses victoires.
Cette colonne est surmontée d'une statue dorée, dont une des copies se trouve dans la cour du musée Carnavalet. Le bassin se trouve au socle de la colonne, en-dessous des sphinxs où sont installés les jets d'eau.
Napoléon fera raser le Grand Châtelet en 1802, afin de libérer l'espace pour une nouvelle place. Il y fera construire une fontaine par Bralle, entre 1806 et 1808.
Cette fontaine, déplacée lors des travaux de réaménagement de la place entre 1855 et 1858, sera exhaussée à l'aide d'un second soubassement au centre de trois séries de bassins superposés. La colonne de la fontaine est ornée de feuilles de palmiers qui lui donneront son nom de fontaine du Palmier. Elle est cerclée de bagues portant le nom des campagnes d'Egypte et d'Italie et surmontée d'un globe supportés par des nuages et de têtes d'anges. La Victoire tendant des couronnes de laurier qui domine le monument est une copie de l'oeuvre de Boizot. L'original est conservé dans une cour du musée Carnavalet.
Quatre figures allégoriques en pierre, se tenant la main, entourent le fût. Elles représentent la Prudence, la Tempérance, la Justice et la Force. L'un des cotés de la base est orné d'un aigle agrippant une couronne de laurier, sculpté par Louis Simon Boizot. Ce dernier sculptera également les cornes d'abondance terminées par des becs de dauphin d'où jaillit l'eau. Les quatre sphinx accroupis au pied du soubassement, qui alimentent les bassins inférieurs, ont été dessinés par Gabriel Davioud et sculptés par Jacquemart. Le socle porte une inscription indiquant l'emplacement du parloir des Bourgeois, ancêtre de la municipalité de Paris.

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26 juillet 2007 4 26 /07 /juillet /2007 18:32

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Labastide-Murat (en occitan: La Bastida Fortunièra) est une commune française, située dans le département du Lot et la région Midi-Pyrénées.

Le château de Labastide-Murat a été édifié par Joachim Murat (1767-1815). André Murat son frère fut chargé de la bonne exécution du château destiné à la famille. André Murat, frère de Joachim, fut maire de Labastide-Fortunière de 1800 à 1816 et de 1819 à 1841.
Le fils d'André, Pierre Gaétan, puis son petit-fils, Joachim, seront élus tour à tour député du Lot.
Du plus pur style Empire, le château s'élève au sud du village au centre d'un parc magnifique. Le premier plan a été dressé par Lecomte, architecte de Joachim Murat alors grand duc de Berg. Ce plan établi sur le modèle du palais de l'Élysée, résidence de Murat, gouverneur de Paris, fut modifié par la suite. Les travaux commençaient le 30 août 1807 se poursuivirent jusqu'à décembre 1814. Des aménagements se prolongèrent jusqu'en juin 1817.

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26 juillet 2007 4 26 /07 /juillet /2007 18:31
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La Chartreuse de Bosserville se trouve à Jarville-la-Malgrange (à 2.2 Km de Laneuveville-devant-Nancy) est une gigantesque chartreuse de style classique érigée au XVIIe siècle à Art-sur-Meurthe, au sud de Nancy en Lorraine.
En 1632 des chartreux venus de Rettel s'étaient vu confier le domaine de Sainte-Anne à Laxou, confisqué par le Duc de Lorraine après l'exécution de son ancien propriétaire Melchior de la Vallée pour sorcellerie. Mais ils obtinrent du Duc un terrain plus calme à Bosserville et la Chartreuse fut fondée en 1666 pour permettre leur installation.
L'ensemble fut aliéné en 1798.  
3000 soldats de la Grande Armée décédés à la Chartreuse de Bosserville du 10 novembre 1813 au 31 janvier 1814.
Depuis 1846, la Chartreuse est propriété du Lycée Technique et Professionnel Saint-Michel.
L'ensemble a été édifié par l'architecte Italien Giovanni Betto qui est également le premier architecte de la Cathédrale de Nancy. La construction commença en 1666 tandis que la chapelle fut bâtie de 1685 à 1687 dans un style baroque.
La plupart des matériaux de construction sont issus du démantellement des fortifications de Nancy sur ordre de Louis XIV, mais probablement aussi du château de Custines (traces de sculptures sous les marches du monumental escalier au pied de la chapelle).

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26 juillet 2007 4 26 /07 /juillet /2007 18:30
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En janvier 1760, Christophe-Philippe Oberkampf, né le 11 juin 1738 à Wiesenbach en Allemagne, mort le 6 octobre 1815 à Jouy-en-Josas (aujourd'hui dans les Yvelines), était un industriel allemand naturalisé français.Il s’installe à Jouy-en-Josas.
Il choisit ce lieu situé près de Versailles et de sa Cour, en bordure de la Bièvres, cours d’eau qui alimente déjà la célèbre Manufacture des Gobelins, il imprime le 1er mai 1760, dans sa maison du pont-de-Pierre, sa première toile dite « de Jouy ».
La fabrication se fait de main d’ouvrier, celui-ci utilise l’impression « à la planche ». La technique consiste à reproduire sur une toile tendue, un motif gravé sur un bloc de bois, souvent en poirier. L’ouvrier, après avoir encré sa planche sur un tamis, l’applique sur la toile avant de se déplacer pour reporter le dessin plus loin. Afin d’obtenir plusieurs couleurs dans un dessin, il faut autant de planches gravées que de couleurs désirées. Oberkampf perfectionne cette gravure à la planche en y incrustant de fines lamelles de cuivre qui épousent les lignes du dessin, ainsi la qualité et la finesse d’impression des feuillages et arabesques sont améliorées.
Peut-être par reconnaissance pour son frère, Fritz installe à Jouy-en-Josas la première machine à la planche de cuivre gravé, copie de celles qu’il avait vues en Suisse. La gravure sur cuivre en taille douce, grâce à la finesse du trait, permet l’exécution plus aisée de tableaux et personnages. Le 19 juin 1783, par lettres patentes, le roi Louis XVI confère à l’établissement le nom de Manufacture Royale avec tous les privilèges attachés à ce titre. Quelques années plus tard, en mars 1787, Oberkampf reçoit ses lettres de noblesse. D’importantes commandes permettent à Christophe-Philippe d’agrandir la Manufacture et de construire sur les plans dressés par l’architecte Toussaint Barré, un bâtiment de 110 m de long, sur trois étages. Toutes les chaines de fabrication peuvent ainsi être réunies. L’importante production occupe en 1805 un total de 1322 personnes. Jouy comptait alors 1700 habitants. Cette année-là, on imprime 1.725.000 francs.  Le 20 juin 1806, Napoléon détache sa Croix de la Légion d’Honneur et l’épingle sur la poitrine d’Oberkampf. En 1813, la Manufacture ne conservera que 810 ouvriers.
Les anxiétés de l’occupation prussienne, la Manufacture désertées influent sur la santé de Christophe-Philippe.Une attaque de goutte suivie de « fièvre pernicieuse » le diminue. Il s’éteint sans souffrance le 4 octobre 1815 dans sa maison, l’actuelle mairie de Jouy-en-Josas, à l’âge de 77 ans après avoir travaillé 55 ans dans sa Manufacture. Celle-ci, après différentes péripéties, fermera définitivement le 19 juin 1843.
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26 juillet 2007 4 26 /07 /juillet /2007 18:30

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Le pont des Arts (ou la passerelle des Arts) est un pont situé à Paris et traversant la Seine. Il relie l'Institut de France et la cour carrée du palais du Louvre (qui s'appelait « palais des Arts » sous le Premier Empire).

Entre 1802 et 1804, une passerelle de neuf arches en fonte réservée aux piétons est construite à l'emplacement de l'actuel pont des Arts : c'est le premier pont métallique de Paris. Cette innovation est due au premier consul Napoléon Bonaparte, suivant une réalisation anglaise. Les ingénieurs Louis-Alexandre de Cessart et Jacques Dillon conçoivent cette passerelle pour ressembler à un jardin suspendu, avec des arbustes, des bacs de fleurs et des bancs. En 1852, suite à l'élargissement du quai Conti, les deux arches de la rive gauche deviennent une seule arche.
En 1976, l'inspecteur général des Ponts et Chaussées rapporte la fragilité de l'ouvrage, principalement due aux bombardements de 1918 et 1944 et à plusieurs collisions de bateaux en 1961 et 1970. Le pont sera fermé à la circulation en 1977 et s'effondrera effectivement sur 60 m en 1979 lors d'un dernier choc avec une barge.
Le pont actuel a été reconstruit entre 1981 et 1984 « à l'identique » selon les plans de Louis Arretche, qui a diminué le nombre des arches (sept au lieu de neuf), ce qui permet leur alignement sur celles du pont Neuf, tout en reprenant l'aspect de l'ancienne passerelle. La passerelle a été inaugurée par Jacques Chirac – alors maire de Paris – le 27 juin 1984.
Servant parfois de lieu d'exposition, c'est aujourd'hui un lieu attirant les peintres, dessinateurs et photographes (pour son point de vue unique), mais aussi les amateurs de pique-niques durant l'été.

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26 juillet 2007 4 26 /07 /juillet /2007 18:30
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Le canal de l’Ourcq est un canal du bassin Parisien suivant dans un premier temps le cours de l'Ourcq, avant de s'en séparer à Lizy pour rejoindre directement Paris-la Villette.

Avec le canal Saint-Denis, le bassin de la Villette et le canal Saint-Martin, il constitue le réseau des canaux parisiens, long de 130 km et qui appartient à la Ville de Paris. Leur création est intimement liée à l'histoire de l'eau à Paris.
La rivière Ourcq prend sa source dans une prairie humide au-dessus de Fère-en-Tardenois dans le département de l'Aisne. A partir du petit village de Silly-la-Poterie, au lieu dit Port-aux-Perches au bord de la Forêt de Retz, commence la partie canalisée de la rivière. Cette petite rivière suit une large vallée et se jette dans la Marne, à Mary-sur-Marne, près de Lizy-sur-Ourcq, après un cours d'environ 87 km. Les travaux de canalisation ont détourné la rivière à partir de Mareuil. La majeure partie de son eau se dirige alors vers Paris par un canal en site propre, le canal de l'Ourcq proprement dit.
En entrant dans Paris le canal s'élargit dans la grande gare d'eau de la Villette. Il alimente alors le canal Saint-Martin et le canal Saint-Denis.
Les premiers travaux furent inspirés par les besoins de l'approvisionnement de la capitale en bois de chauffage et de construction tirés de la forêt de Retz, propriété sous l'Ancien Régime des familles de Valois et d' Orléans. Cette forêt fut un immense domaine de chasse mais surtout la source de revenus considérables. François de Valois, futur François Ier, réorganise la forêt pour y assouvir sa passion. Il crée la capitainerie des chasses de Villers-Cotterêts, fait percer les premières laies forestières, construire le château et capter les sources.C'est Léonard de Vinci qui aurait réalisé les premiers essais d'écluse à sas de France, sur la rivière de l'Ourcq. Après 1560 commence la canalisation de l'Ourcq, la construction de réservoirs dont les étangs de la Ramée et d'un système de flottage et d'écluses simples (des pertuis) permettant d'acheminer vers Paris les produits de la forêt. En 1661, les privilèges et péages de l'Ourcq sont attribués à Philippe d'Orléans, par Louis XIV, son frère. Cette mesure est à l'origine du "canal des Ducs", oeuvre de Louis de Régmortes au XVIIIe siècle.
Lorsque Paris était encore Lutèce, les habitants de l' Île Saint-Louis utilisaient l’eau fournie par la Seine. À l’époque gallo-romaine, lorsque la montagne Sainte-Geneviève fut habitée, la qualité de l’eau était médiocre et la population allait découvrir les thermes romains ou les bains publics en se romanisant.
Au IVe siècle, on entreprit donc la construction de l'aqueduc d’Arcueil, attribué à l'empereur Julien. Il amenait aux Thermes de Cluny les eaux de sources des coteaux de Rungis, de l'Hay, de Cachan et d'Arcueil par la voie romaine d’Orléans (actuelle rue Saint-Jacques). Il y avait aussi un second aqueduc qui longeait la Seine.
Après la chûte de Rome, les aqueducs furent en grande partie détruits. Les Mérovingiens, autant que les Carolingiens, puisaient l’eau de Seine, les sources de Belleville et du Pré-Saint-Gervais. Cela pendant quatre siècles. Les abbayes de Saint Laurent et de Saint Martin des Champs firent dériver les eaux des Prés Saint Gervais venant des hauteurs de Romainville et de Ménilmontant. Les religieux établirent auprès de leur couvent des fontaines.
Philippe-Auguste, en établissant les Halles de Paris, y fit arriver l'eau des Prés Saint Gervais pour la distribuer dans deux fontaines, dont l'une était celle des Innocents. Elle était d'abord placée à l'angle des rues aux Fers et Saint-Denis et adossée à l'église des Saints-Innocents. Elle fut reconstruite au milieu du marché en 1786 puis ensuite placée au milieu du square des Innocents.
Au début du XVIIe siècle, on construisit la pompe de La Samaritaine et on ordonna les travaux du nouvel aqueduc d'Arcueil.
Un grand nombre de nouvelles fontaines sont dues à Louis XIV mais globalement, malgré quelques travaux sous le Roi Soleil, le début du XVIIIe siècle ne fut marqué par aucune amélioration notable sur le volume d'eau par tête d'habitant : la ville grandissait et le débit était même inférieur à celui du XIIIe siècle ! Pierre-Paul Riquet, baron de Bonrepos et ingénieur du canal du Midi, proposa déjà d'amener l'Ourcq à Paris par un canal navigable, jusqu'à l'actuelle place de la Nation. Sa mort en 1680 et la disgrâce de son protecteur Colbert firent avorter ce projet au demeurant fort coûteux.
Devant une telle situation, les milieux éclairés, Voltaire et Beaumarchais en tête, se mirent au travail. Le mathématicien Antoine Deparcieux proposa en 1762 de capter les eaux de l'Yvette, ce qui aurait donné 40 000 m3 supplémentaire d'eau potable et permis de nettoyer les rues et les quelques égouts qui en avaient bien besoin. Louis XV approuva le projet qui n'eut aucune suite…
Au cours de cette même période, en 1749, le Duc d'Orléans confia à l'ingénieur Louis de Régemortes la mission de moderniser les ouvrages de navigation de l'Ourcq. C'est ainsi que l'ingénieur dota la rivière de véritables écluses à sas en remplacement des pertuis et des bassins à portes marinières qui l'équipaient depuis l'origine. Ces travaux s'échevèrent vers 1756 avec la construction d'une grande écluse dans le parc du château de Lizy-sur-Ourcq, sur une dérivation artificielle de l'Ourcq.
En 1782, De Fer de la Nouerre proposa de détourner les eaux de la Bièvre ce qui avait le mérite de diminuer le devis de Deparcieux. Louis XVI appuya le projet, les travaux commencèrent en 1788 et furent immédiatement interrompus par l'action des puissantes corporations, mégissiers, tanneurs et teinturiers qui bordaient la Bièvre et voyaient déjà la rivière à sec.

Dès la fin du XVIIIe siècle, l'idée de Riquet fut reprise notamment par Jean-Pierre Brullée qui proposa la dérivation de la Beuvronne, un affluent de l'Ourcq, projet repris par l'académicien-abbé Charles Bossut et Solages qui avaient racheté les droits.
La Révolution stoppa tous les projets…

Georges Poisson raconte qu'en 1801 un projet à la fois utilitaire et architectural allait naître :
« Chaptal, dans ses mémoires, a essayé de s'en attribuer la conception. Il raconte que, un jour de 1801, se promenant dans les jardins de Malmaison avec Bonaparte, celui-ci lui déclara : "J'ai l'intention de faire de Paris la plus belle capitale du monde... Je veux faire quelque chose de grand et d'utile pour Paris. Quelles seraient vos idées à ce sujet ? — Donnez lui de l'eau. — Bah, de l'eau ! Plusieurs fontaines et un grand fleuve coulent dans Paris. — Il est vrai que des fontaines et un grand fleuve coulent dans Paris, mais il n'est pas moins vrai que l'eau s'y vend à la bouteille et que c'est un impôt énorme que paie le peuple, car il faut une voie d'eau par personne et par ménage, ce qui, à 25 sous la voie, fait plus de 36 francs par an, et vous n'avez aujourd'hui ni fontaines publiques ni abreuvoirs, ni moyen de laver les rues. — Quels seraient vos moyens pour donner de l'eau à Paris ? — Je vous en proposerai deux. Le premier serait de construire trois pompes à feu... Le second projet consisterait à amener la rivière Ourcq à Paris : cette rivière qui est à 22 lieues, verse ses eaux dans la Marne ; la Marne se vide dans la Seine ; de sorte que l'Ourcq peut être aisément amené au haut de la Villette, d'où ses eaux se répandraient dans Paris. — J'adopte ce dernier projet, envoyez chercher M. Gauthey, et dites lui de placer demain 500 hommes pour creuser le canal."
(Emiland Gauthey avait déjà montré avec brio son savoir-faire en matière de canaux en construisant, de 1783 à 1793, le Canal du Centre)
« Les choses n'allèrent pas tout à fait aussi vite, continue Chaptal, mais, le lendemain, Gauthey reçut l'ordre de se rendre sur les lieux et de parcourir la ligne pour faire un rapport. A son retour, le rapport fut approuvé et l'exécution ordonnée. On en estima approximativement la dépense à 12 ou 15 millions.
« Il est bien certain que Chaptal, entraîné par son animosité contre Bonaparte, a voulu dans ce passage, se donner le beau rôle : il l'a fait avec une maladresse naïve. Comment supposer que le Premier Consul, avec la clarté d'esprit qu'on lui connaît, ait pu, sur le simple énoncé d'un projet, en ordonner immédiatement l'exécution, sans se soucier des expropriations, sans savoir si les plans étaient prêts et à combien s'élèverait la dépense. Mais l'idée lui plut, il la mûrit et en mai 1802, une loi décida de capter les eaux de l'Ourcq et de les amener à Paris. »
Une fois le décret du 29 floréal an X (19 mai 1802) promulgué, les études pour le tracé du canal débutèrent rapidement : la première pierre est posée le 23 septembre. Le financement est pris sur le produit de l’Octroi, complété par une taxe sur les vins. Le décret ordonne l'ouverture d'un canal de dérivation de la rivière de l'Ourcq, vers un bassin de la Ville, situé près du village de la Villette; et l'ouverture d'un canal qui part de la Seine (au-dessus du bassin de l'Arsenal) et rejoint les bassins de partage de la Villette. Il passe par Saint-Denis, la vallée de Montmorency, et rejoint la rivière d'Oise près de Pontoise.
Bonaparte, qui avait le choix parmi de grands ingénieurs du corps des Ponts et Chaussées, nomma à la tête des travaux Pierre-Simon Girard, l'un des 160 savants qui l'avaient accompagné lors de la campagne d'Égypte de 1798. Cette nomination, purement politique, sera certainement à l'origine des incessantes querelles techniques dont l'ingénieur sera l'objet.
Le projet initial est soumis en janvier 1804. Il comporte la grande originalité de concevoir un canal à la fois navigable, et donc avec une vitesse de flux lente, et d'eau potable, pour lequel il faut absolument éviter les eaux stagnantes (tels dans les biefs d'écluses). Sa troisième fonction consiste à alimenter les canaux Saint-Martin et Saint-Denis, conçus en même temps dans le but d'éviter aux bateaux la dangereuse traversée de Paris par la Seine au courant vif et pas encore régularisée par les barrages qui seront construits au cours de la seconde moitié du XIXe siècle. Girard répond à ces trois contraintes antinomistes par des études de modélisation montrant l'intérêt d'une pente variable. Cette idée est combattue par les autres membres des ponts et chaussées, en particulier par son directeur, Gaspard Riche de Prony, mais les travaux ayant déjà commencé, un plan à deux pentes est retenu. Les multiples querelles font que Girard sera évincé à la Restauration.
Pour les travaux des canaux Saint Denis et Saint Martin, le choix se porte sur René-Edouard de Villiers du Terrage.
Dans un premier temps, le canal est creusé en direction de la Beuvronne vers Claye-Souilly, il connaît plusieurs éboulements dans la tranchée du Bois Saint-Denis vers Tremblay-en-France.
Après une mise en eaux du bassin de la Villette le 2 décembre 1808, le 15 août 1809 les eaux de la Beuvronne coulent à la fontaine des Innocents à Paris, puis le 15 août 1813, le premier bateau part de Claye-Souilly et arrive à la Villette.
Les travaux un temps stoppés à la chute de l'Empire, le gouvernement de la Restauration va confier la concession du canal en 1818 à la Compagnie Vassal et Saint-Didier. Elle doit terminer les travaux et entretenir le canal pendant 99 ans. En contrepartie, elle recevra les péages et les revenus, tandis que la Ville de Paris se charge de l’achat des terrains et verse une somme de 7 500 000 francs. C'est au cours de cette période que l'on s'aperçoit que la pente du canal est trop importante et le courant trop vif. L'ingénieur Emile Vuigner place alors sur son parcours cinq écluses à faible chute (autour de 50 cm) couplées chacune à un déversoir. Ses écluses sont constituées de deux sas jumeaux auxquels il donne un gabarit très bizarre : 58 m de long sur 3,20 m de large. Les grands bateaux dits marnois ne peuvent plus emprunter le canal, et un type nouveau de bateau, la « flûte d'Ourcq », de 28 m sur 3 et amphidrome, sera mis en chantier.
Le Canal Saint-Denis est ouvert à la navigation le 13 mai 1821, ce n’est qu’à la fin 1822 que la navigation est ouverte de Saint-Denis à Mareuil-sur-Ourcq, tandis qu’au-delà, l’Ourcq canalisée depuis le Modèle:XVIème siècle, et remanié par Régemortes puis par Girard reste en service. Les premiers bateaux venant de La Ferté-Milon arrivent au bassin de la Villette. Enfin, les premiers bateaux venant de Mareuil-sur-Ourcq entrent sur le canal Saint-Martin le 4 novembre 1825. Le réseau des canaux de Paris est ainsi achevé après 23 ans de travaux.
En 1866, un décret impérial est pris, autorisant le pompage dans la Marne pour parfaire le débit du canal de l’Ourcq en période d’étiage. On entreprend alors la construction de l'usine élévatoire de Trilbardou qui sera équipée entre autre de pompes et moteur hydraulique Sagebien et l'usine élévatoire de Villers-lès-Rigault, à Isles-Les-Meldeuses, avec une machine à roues turbines de Louis-Dominique Girard.
A la fin du XIXe siècle, la Villette, et ses deux bassins, est devenue l'un des principaux quartiers industriels de Paris. Le port permet l'arrivage de denrées alimentaires et de matières premières venant de différentes régions du monde. Il est alors un des principaux ports français.
En 1832, Paris fut touché par la grande épidémie de Choléra. Les Parisiens utilisant l'eau de l'Ourcq furent plus durement touchés, car les eaux usagées de la capitale et notamment de l'Hôtel-Dieu où se trouvaient de nombreux malades étaient déversées dans l'Ourcq.
Le gabarit initial du canal ne permettait qu'une navigation limitée, en raison de sa faible section qui ne permetait d’y affecter que des bateaux étroits et de faible capacité (50 à 90 tonnes). Ces flûtes d’Ourcq et demi-flutes de l'Ourcq ont des dimensions (28 m ou 14 m de longueur sur 3 de largeur), dérivées de celles des écluses installées sur le canal par Emile Vuigner, dont les sas n'étaient que de 58 m sur 3,20 m, comme nous l'avons dit plus haut.
Afin d'y remédier et d'adapter le canal aux évolutions des besoins, le canal fut élargi à la fin du XIXe siècle, puis, à nouveau de 1925 à 1934. Le canal est à grand gabarit depuis le « carrefour des canaux » (au débouché du Canal Saint-Denis à la Villette) jusqu'aux Pavillons-sous-Bois, et y accepte les bateaux de 1000 tonnes.
Afin de tenir compte des volumes d'eau supplémentaires nécessités par ces élargissements, l'usine élévatoire de Trilbardou fut agrandie, et bénéfia de l'installation d'une machine à vapeur comme source d'énergie. Cette usine, comme celle de Villers-lès-Rigault, fonctionne toujours.
D'autres travaux d'aménagements ponctuels du canal eurent lieu, tels que la création d'un port de 800 m. de long et 50 m de large à Pantin, bordé à l'époque de docks à alcool.
À la fin du XIXe siècle, une jonction par un plan incliné a été créée à Beauval, à l'amont de Meaux, entre la Marne et le canal, par Jules Fourier, entrepreneur en navigation, assisté des ingénieurs Sautter et Lemonnier, reprenant là une idée émise un siècle auparavant par l'ingénieur François Bossu. Cette installation a bien fonctionné plusieurs années, avant d'être abandonnée et démontée.
La navigation de commerce a cessé en 1962 sur la partie navigable du canal demeurée à petit gabarit. La navigation de plaisance a remplacé l'ancien trafic à partir de 1983.
La partie à grand gabarit du canal, dépourvue d'écluses sur 10 km, dispose de 4 ports de fret : les ports Sérurier, de Pantin, de Bondy et
des Pavillons-sous-Bois.
Selon le site de la Ville de Paris, les ports des 3 canaux parisiens ont un trafic annuel d'environ 1.000.000 de tonnes constitué à plus de 90 % par des matériaux de construction, sables et graviers et de produits de démolition.
Afin de limiter les transports par camion, il est régulièrement proposé d'accroître le rôle de ces canaux à grand gabarit pour le transport fluvial. À ce sujet, on peut faire remarquer que l'implantation du Grand Stade de France à Saint-Denis n'est pas le fruit du hasard : la proximité du canal Saint-Denis a grandement facilité l'évacuation des gravats et l'approvisionnement en matériaux de construction, évitant un véritable engorgement routier de la capitale et de sa banlieue nord. Cette remarque vaut aussi pour la Bibliothèque François Mitterrand, implantée en bord de Seine pour les mêmes raisons.

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26 juillet 2007 4 26 /07 /juillet /2007 18:29
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Le pont d'Austerlitz est un pont franchissant la Seine à Paris.
Il relie le 12e arrondissement, au niveau de la rue Ledru-Rollin, aux 5e et 13e arrondissements, au niveau du jardin des Plantes.

Un premier pont de fer fut inauguré en 1807. Il a été à péage jusqu'en 1848. Son nom vient de la victoire des armées napoléonniennes sur les Russes et les Autrichiens le 2 décembre 1805.
Les noms des places sur lesquelles débouche le pont d'Austerlitz rappellent le souvenir de militaires tués à la bataille d'Austerlitz : Valhubert pour la rive gauche et Mazas pour la rive droite.
Devenu dangereux à cause de nombreuses fissures, le pont est reconstruit en 1854, plus large et avec des arches en maçonnerie (en conservant les piles). Du fait de l'accroissemnt de la circulation, il est élargi une seconde fois de 1884 à 1885. C'est donc sous cet aspect qu'on le découvre aujourd'hui.
Après le pont de la Concorde, c'était le pont qui comportait le plus de traffic. On a donc décidé de son "doublement" par le Pont Charles de Gaulle (1993-1996).
Devenu dangereux à cause de nombreuses fissures, le pont est reconstruit en 1854, plus large et avec des arches en maçonnerie (en conservant les piles). Du fait de l'accroissemnt de la circulation, il est élargi une seconde fois de 1884 à 1885. C'est donc sous cet aspect qu'on le découvre aujourd'hui.

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26 juillet 2007 4 26 /07 /juillet /2007 18:29

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Jouy-en-Josas est une commune du département des Yvelines, dans la région Île-de-France.

Le décret autorisant la construction de ce pont a été signé le 6 décembre 1805, le lendemain de la bataille dont il porte le nom. Il a remplacé un pont préexistant.

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